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Crédit bancaire : pourquoi la croissance ralentit au Maroc ?
Le ralentissement de la dynamique du crédit bancaire au Maroc se confirme. Selon le bulletin récent des statistiques monétaires publié par Bank Al-Maghrib (BAM), le crédit accordé au secteur non financier a enregistré une croissance de 3% en septembre 2025, contre 3,4% en août. Une évolution qui traduit une modération progressive de la demande de financement, mais aussi une prudence accrue du côté des opérateurs économiques.
L’analyse par secteur institutionnel met en lumière des disparités notables. Les crédits destinés aux sociétés non financières privées ont légèrement reculé, passant de 1% à 0,8%, tandis que ceux octroyés aux entreprises publiques ont connu un ralentissement plus marqué, de 9,2% à 6,4%. En revanche, les concours accordés aux ménages sont restés quasiment stables, enregistrant une progression de 2,9%, soutenue notamment par la bonne tenue du crédit à la consommation.
Du côté de la répartition par objet économique, la tendance est également contrastée. Les facilités de trésorerie ont poursuivi leur baisse, atteignant -6,6%, signe d’une moindre utilisation des financements à court terme. Les crédits immobiliers ont progressé à un rythme plus modéré, soit 3,1%, dans un contexte où les transactions immobilières affichent une dynamique plus prudente. À l’inverse, les prêts à l’équipement ont connu une accélération notable, atteignant 16,5%, traduisant des investissements ciblés dans certains secteurs productifs. Les crédits à la consommation, quant à eux, ont progressé de 4,2%, confirmant une demande soutenue des ménages.
Cependant, ce tableau reste assombri par la progression des créances en souffrance, qui ont augmenté de 3,8%. Leur ratio par rapport au total du crédit bancaire s’est établi à 8,6%, rappelant la fragilité financière de certaines entreprises et l’exposition persistante du système bancaire au risque de défaut.
Ce ralentissement contrôlé du crédit bancaire intervient dans un contexte macroéconomique où la reprise se poursuit, mais de manière différenciée selon les secteurs. Il souligne également l’importance des politiques de soutien à l’investissement et à la demande interne, au moment où le Maroc poursuit ses grands chantiers de transformation économique.
 
                     
     
    
    
    
