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Mustapha Baïtas met en avant une croissance inédite de l’investissement public
À l’issue du Conseil de gouvernement tenu ce jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a affirmé que l’exécutif enregistre, durant son mandat, des performances économiques qualifiées d’« inédites », notamment en matière d’investissement public.
Selon le responsable, le volume de l’investissement public a pratiquement doublé depuis 2020, grâce aux réformes budgétaires et fiscales mises en place ces dernières années. « Nous avons réussi à mobiliser des ressources supplémentaires sans mettre en péril les équilibres macroéconomiques, ni creuser le déficit ou la dette », a-t-il précisé.
Le projet de Loi de finances 2026, dernier du mandat gouvernemental, table sur un taux de croissance de 4,6 % et une inflation limitée à 2 %. Baïtas a insisté sur le caractère significatif de ces projections, d’autant que la croissance enregistrée ces dernières années s’est faite sans l’appui du secteur agricole, traditionnellement moteur de l’économie nationale. « Nous atteignons des niveaux proches de 5 % hors agriculture, ce qui traduit un élargissement de la base productrice et une meilleure diversification de l’économie », a-t-il noté.
Concernant l’investissement public, les chiffres présentés montrent une progression constante :
- 198 milliards de dirhams en 2020,
- 230 milliards en 2021,
- 245 milliards en 2022,
- 300 milliards en 2023,
- 335 milliards en 2024, avec une prévision de 380 milliards de dirhams en 2026.
Cette dynamique concerne l’ensemble des infrastructures structurantes : routes, établissements hospitaliers, équipements scolaires, barrages, réseaux de transport, infrastructures hydriques et numériques.
Baïtas a expliqué que cette trajectoire est rendue possible par la réforme fiscale, qui vise à élargir l’assiette et à renforcer l’équité contributive. Ce dispositif a permis à l’État d’augmenter ses recettes sans recourir à l’endettement, donnant ainsi davantage de marge de manœuvre à l’investissement productif.
Pour le porte-parole du gouvernement, ces indicateurs confirment « un choix stratégique clair en faveur de la croissance, de la modernisation et de la consolidation du modèle économique national ».