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Souveraineté nationale, clé du développement en Afrique
La souveraineté nationale s’impose aujourd’hui comme un pilier fondamental pour assurer la stabilité et le développement durable en Afrique. C’est le message fort adressé par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants du Maroc, à l’ouverture de la 83e session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), tenue ce mercredi à Rabat.
Lors de cette rencontre institutionnelle de haut niveau, M. Talbi Alami a dressé un diagnostic lucide des défis structurels que rencontre le continent, mettant en avant le rôle central de la souveraineté dans la résolution des conflits et dans l’édification d’une Afrique pacifique, prospère et unie.
« La consolidation de la souveraineté nationale est non seulement une exigence juridique et politique, mais aussi une condition sine qua non pour libérer le potentiel de développement durable du continent », a-t-il affirmé. Selon lui, l’instabilité persistante, nourrie par les ingérences extérieures, les conflits internes et les rivalités transfrontalières, freine l’investissement, détruit les acquis économiques, et engendre des crises migratoires et humanitaires chroniques.
Au-delà de la seule dimension territoriale, le président du Parlement marocain a insisté sur les formes modernes de souveraineté : alimentaire, énergétique, pharmaceutique et même spirituelle. Ces aspects sont devenus essentiels dans un monde interconnecté, exposé aux crises globales, comme en témoigne la pandémie de Covid-19 ou les tensions géopolitiques actuelles.
Dans ce contexte, le respect mutuel entre États africains, la non-ingérence et la coopération régionale sont autant de valeurs qui doivent guider l’action collective. M. Talbi Alami a également souligné la nécessité pour les institutions parlementaires africaines de jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de politiques intégrées et structurantes.
Il a évoqué avec insistance les grandes initiatives africaines portées par le Royaume du Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Parmi celles-ci, le gazoduc Nigeria-Maroc, véritable pont énergétique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, mais aussi le projet visant à relier les pays sahéliens à l’océan Atlantique. Ces chantiers incarnent une vision d’intégration et de solidarité africaine, tournée vers le long terme.
Le Comité exécutif de l’UPA, qui regroupe 41 parlements nationaux africains, s’est réuni dans le but d’évaluer l’action de l’Union et de préparer la prochaine conférence parlementaire. Cette session, bien que de nature institutionnelle, revêt une importance politique majeure : elle permet de dégager un consensus sur les enjeux prioritaires du continent et de renforcer les synergies interparlementaires.
L’UPA, depuis sa création en 1976, œuvre pour une Afrique unie autour des principes de démocratie, de paix et de bonne gouvernance. Elle s’affirme aujourd’hui comme une plateforme incontournable pour faire entendre la voix des peuples africains et dessiner ensemble les contours d’un avenir commun.
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