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Inondations à Dakhla : des dégâts limités sur les cultures
Une crue soudaine survenue au début du mois d’octobre a frappé la région de Dakhla, causant d’importants dégâts dans plusieurs exploitations agricoles, notamment celles de tomates et de myrtilles. Malgré la violence de l’épisode, les pertes restent limitées à l’échelle régionale et sans effet notable sur la production nationale.
Selon Ali Bayda, directeur général de Bayda Trading & Development, « la région a reçu entre 30 et 35 millimètres de pluie en moins d’une heure, un phénomène exceptionnel dont le dernier précédent remonte à 2015 ». Le oued à l’origine de la crue se situe à Blad Jediane, sur la route reliant Aouesserd à Dakhla.
Les cultures les plus touchées sont les tomates en récolte et les myrtilles en développement, mais la période de l’année a atténué les pertes. « Si la crue avait eu lieu pendant la saison du melon ou de la pastèque, les conséquences auraient été bien plus graves », précise le responsable.
Chez Bayda Trading & Development, 20 hectares sur 300 ont été touchés. Les dégâts concernent surtout les serres, tandis que la perte en tomates ne dépasse pas 10 % du volume régional, soit moins de 2 % du niveau national. Ce manque ponctuel représente à peine deux ou trois jours de récolte.
Côté logistique, les infrastructures n’ont subi aucun dommage. Le retour rapide du soleil a permis un assèchement quasi immédiat, et les récoltes ont pu reprendre dès le lendemain.
Cet épisode illustre la vulnérabilité climatique des zones agricoles du sud marocain, tout en confirmant la résilience du secteur horticole face aux aléas météorologiques.