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Rabat : le parquet dément les accusations d’une ONG
Le parquet de Rabat a réagi avec fermeté aux accusations formulées par l’association « Touche pas à mes enfants », qui avait dénoncé le comportement présumé inapproprié d’une substitut du procureur général du Roi lors d’une audience tenue le 28 août 2025.
Dans un communiqué publié le 31 août, l’ONG affirmait qu’un mineur et son père auraient subi des pressions de la part de la magistrate, alors que ce dernier déposait plainte pour suspicion d’agression sexuelle contre l’oncle de l’enfant. L’organisation a évoqué une minimisation de la gravité des faits et des intimidations exercées à l’encontre de la famille, appelant à une enquête urgente et à des garanties de protection pour le père et son fils.
Face à ces allégations, le parquet a opposé un démenti catégorique. Selon un responsable judiciaire, les accusations sont « infondées ». La magistrate concernée aurait agi « dans le strict respect de la loi et avec professionnalisme », en veillant à préserver l’intérêt supérieur de l’enfant.
Le ministère public précise en outre que les parents du mineur auraient tenté d’orienter les déclarations de leur fils afin de soutenir leur position dans un conflit lié à la garde, actuellement examiné par les juridictions pénale et familiale. La substitut du procureur leur aurait rappelé que l’enfant ne devait pas être instrumentalisé dans leurs différends et les aurait avertis de la possibilité de mesures légales de protection. Cette mise au point, souligne la même source, s’est déroulée en présence des avocats des deux parties.
Cette affaire illustre la complexité des dossiers mêlant protection de l’enfance et litiges familiaux, où les enjeux judiciaires se heurtent souvent aux sensibilités sociales et à l’intervention des organisations de la société civile. Le parquet de Rabat, de son côté, affirme sa volonté de garantir les droits de l’enfant tout en rejetant des accusations qu’il juge sans fondement.