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Santé : le gouvernement accélère la modernisation des infrastructures hospitalières
Le gouvernement s’apprête à franchir un cap décisif dans la refonte du système national de santé. Après plusieurs années de réformes institutionnelles et réglementaires, l’heure est désormais à la concrétisation sur le terrain. Deux nouveaux centres hospitaliers universitaires, ceux d’Agadir et de Laâyoune, devraient entrer en service dès 2025, marquant un tournant dans la couverture sanitaire régionale.
Le chantier du CHU Ibn Sina à Rabat, projet emblématique par son envergure et sa dimension technologique, connaîtra une accélération en 2025 pour une ouverture prévue début 2026. En parallèle, les projets similaires de Béni Mellal, Guelmim et Errachidia se poursuivent, avec pour objectif de doter chaque grand pôle régional d’un centre de référence.
Un effort budgétaire sans précédent
Présentant le projet de loi de finances 2026 devant le Parlement, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a confirmé un engagement budgétaire inédit : 140 milliards de dirhams seront alloués à la santé et à l’éducation, en hausse de 19 % par rapport à 2025. Plus de 27.000 postes budgétaires seront créés dans ces deux secteurs jugés stratégiques.
Sur ce total, 3,3 milliards de dirhams seront consacrés à la réhabilitation de 90 hôpitaux à travers le Royaume. L’objectif est double : améliorer la qualité des infrastructures et assurer une meilleure accessibilité des soins.
Centres de santé : un maillage territorial renforcé
La ministre a également annoncé le lancement de la deuxième phase du programme de mise à niveau des établissements de soins de santé primaires. Cette phase portera sur 1.600 centres à réhabiliter d’ici trois ans, pour un budget global de 6,9 milliards de dirhams.
Elle prolonge la première phase, déjà en cours, qui couvre 1.400 centres pour 6,4 milliards de dirhams. Ensemble, ces deux programmes devraient transformer le réseau national de soins de proximité, longtemps pointé du doigt pour son obsolescence et son manque d’équipements.
Gouvernance et digitalisation : les nouveaux leviers du changement
Au-delà du volet infrastructurel, la stratégie gouvernementale mise sur une refonte en profondeur de la gouvernance du système de santé. L’entrée en fonction de l’Agence Marocaine des Médicaments et des Produits de Santé (AMMPS) et de l’Agence du Sang et de ses Dérivés marque une étape importante vers une régulation plus efficace et indépendante.
Le gouvernement prépare également le déploiement d’un système d’information hospitalier intégré, destiné à interconnecter l’ensemble des établissements publics. Ce dispositif devrait faciliter le suivi du parcours du patient, la gestion des stocks et la planification budgétaire.
Enfin, la création progressive des groupements sanitaires territoriaux doit permettre une meilleure coordination entre les structures locales et régionales, et une gestion plus rationnelle des ressources humaines et matérielles.