- 16:16Maroc-Chine : Cinq décennies de coopération médicale mises à l’honneur à Rabat
- 15:49Maroc–Gambie : accord de coopération entre les institutions supérieures de contrôle
- 15:35Gouvernance numérique : levier clé pour l’administration africaine
- 15:30Ouarzazate mise sur la Belgique pour booster tourisme et investissements
- 15:12ORA Technologies réalise une levée de fonds historique pour accélérer la digitalisation au Maroc
- 15:02Murcie : appels au calme après deux nuits d’émeutes anti-immigrés à Torre Pacheco
- 14:50Lalla Aziza : une mine prometteuse au cœur du Haut Atlas
- 14:50Îlot Leïla : une traversée symbolique relance les tensions entre Rabat et Madrid
- 14:40Adoption du projet de loi de règlement 2023
Suivez-nous sur Facebook
IA au Maroc : une technologie plébiscitée mais sous surveillance
L'intelligence artificielle (IA) suscite un vif engouement au Maroc. Un récent sondage réalisé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) révèle que 84,8 % des participants considèrent cette technologie comme un levier d'amélioration du quotidien, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé et des services publics.
Une adoption croissante de l'IA
L'étude, menée auprès de plus de 800 citoyens via la plateforme « Ouchariko », met en lumière une adoption significative de l'IA au sein de la population. En effet, 71,5 % des sondés déclarent avoir déjà utilisé des outils exploitant cette technologie, avec une préférence marquée pour les générateurs de texte comme ChatGPT.
Des connaissances variées sur l'IA
Le niveau de connaissance en intelligence artificielle semble varié parmi les répondants. Près de la moitié (46,5 %) affirment bien maîtriser le sujet, tandis que 25,3 % déclarent posséder des compétences solides. Toutefois, 24,1 % reconnaissent avoir des notions limitées et 4 % avouent ne pas connaître ce domaine.
Entre espoir et inquiétude
Si l'enthousiasme pour l'IA est manifeste, des interrogations subsistent quant à ses effets potentiellement néfastes. Ainsi, 37,4 % des participants perçoivent cette technologie comme un danger pour l'humain, et 14,3 % vont jusqu'à l'identifier comme un risque majeur en raison de l'absence de réglementation stricte.
Les secteurs les plus impactés
D'après les résultats du sondage, l'éducation (80,6 %) est le domaine qui bénéficierait le plus de l'IA, suivie des services publics (70,7 %), de la santé (67,5 %), de l'industrie (65,7 %), de l'agriculture (55,0 %) et du secteur de l'eau et de l'énergie (51,5 %). D'autres domaines comme les technologies de l'information et la cybersécurité sont également cités.
Une régulation et un accompagnement nécessaires
Les citoyens plaident pour une gouvernance renforcée et un cadre éthique clair afin d'encadrer le développement de l'IA. Près de 63,2 % des sondés jugent crucial d'améliorer la réglementation et l'éthique autour de cette technologie. De plus, 66,8 % insistent sur la nécessité d'éduquer et de sensibiliser le public, tandis que 66,1 % préconisent un soutien accéléré à la recherche et à l'innovation. Par ailleurs, 59,6 % soulignent l'importance d'améliorer les infrastructures numériques du pays.
Ce sondage met en lumière un véritable engouement pour l'IA au Maroc, mais aussi une volonté de garantir un développement encadré et bénéfique à l'ensemble de la société.