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Yaïr Lapid appelle à mettre fin à la guerre à Gaza après l’annonce du cessez-le-feu avec l’Iran
Quelques heures après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid a appelé mardi matin à élargir cette dynamique d’apaisement au conflit en cours dans la bande de Gaza. Dans un message publié sur le réseau social X, l’ancien Premier ministre a déclaré : « Et maintenant Gaza. Il est temps d'en finir là-bas aussi. Ramener les otages, mettre fin à la guerre. »
Ce message intervient alors qu’Israël, engagé dans une offensive de grande envergure contre des positions du Hamas dans l’enclave palestinienne depuis plusieurs mois, subit une pression croissante de l’opinion publique et de la communauté internationale pour trouver une issue politique à ce conflit prolongé.
La guerre à Gaza a fait des milliers de morts, ravivé les tensions internes en Israël et profondément affecté la population palestinienne. Les appels à la libération des otages israéliens toujours détenus dans la bande de Gaza, notamment depuis les incursions du 7 octobre, restent au cœur des revendications de plusieurs formations politiques israéliennes, y compris dans l’opposition.
L’appel de Yaïr Lapid reflète aussi un virage stratégique chez certains responsables politiques israéliens, qui estiment que la réponse militaire, bien qu’ayant affaibli certaines structures du Hamas, ne peut suffire à elle seule à garantir la sécurité à long terme. Pour eux, la voie diplomatique – couplée à des efforts de reconstruction et à des garanties régionales – pourrait constituer une alternative plus durable.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahou, pour sa part, n’a pas réagi dans l’immédiat à la déclaration de Lapid. Mais la question de la gestion post-conflit à Gaza, et celle du rôle du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis dans les négociations indirectes, restent d’actualité dans les discussions au sein du cabinet sécuritaire.
Alors que le cessez-le-feu avec l’Iran ouvre une brèche dans une série d’affrontements qui menaçaient de dégénérer en conflit régional, de nombreuses voix espèrent que cette diplomatie de désescalade pourra s’étendre à d’autres fronts, en premier lieu la bande de Gaza, où la population paie un lourd tribut depuis des mois.
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