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Le Guatemala réaffirme son soutien au plan d’autonomie marocain
Le Guatemala a réitéré, jeudi à Rabat, son appui ferme à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 pour résoudre le conflit autour du Sahara. Lors d’un point de presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie guatémaltèque, Carlos Ramiro Martinez Alvarado, a salué l’approche marocaine comme étant « l’unique base sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution durable, dans le respect de l’intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale ».
Le ministre guatémaltèque a souligné l’engagement total de son pays en faveur des efforts menés par le Maroc pour parvenir à un règlement politique, pragmatique et mutuellement acceptable à ce différend régional. Cette position s’inscrit dans une dynamique diplomatique croissante de soutien international à l’initiative marocaine, considérée par de nombreux États comme la voie la plus viable pour mettre fin à un conflit prolongé.
Les deux ministres ont également réaffirmé leur attachement aux principes de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale, piliers essentiels de la coopération entre les deux pays. Cette convergence politique reflète une relation bilatérale en constante consolidation, nourrie par des intérêts communs en matière de développement, de paix régionale et de coopération Sud-Sud.
Il est important de rappeler que le Guatemala fut le premier pays d’Amérique latine à ouvrir un consulat général à Dakhla, en décembre 2022, un acte diplomatique fort qui témoigne de son soutien clair à la marocanité du Sahara. Ce geste symbolique a renforcé la présence internationale dans les provinces du Sud et confirmé la place du Maroc comme acteur régional crédible et influent.
En réaffirmant sa position, le Guatemala rejoint ainsi la voix de plusieurs pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et du monde arabe qui reconnaissent le plan d’autonomie comme une solution conforme aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et au droit international. Un appui précieux pour le Royaume dans sa quête d’une solution politique, réaliste et définitive à ce conflit artificiel.