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Economie

Le dirham en légère dépréciation face à l'euro et au dollar au début de février 2025

Samedi 08 Février 2025 - 10:03

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La devise marocaine, le dirham, a enregistré une dépréciation de 0,2% contre l'euro et le dollar américain durant la période du 30 janvier au 5 février 2025, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution a attiré l'attention des observateurs économiques, bien que les fluctuations restent relativement modestes.

Durant cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes, ce qui a contribué à une certaine stabilité de la dynamique des échanges, souligne le bulletin hebdomadaire de BAM. Ces ajustements sont à mettre en perspective avec la politique monétaire adoptée par la banque centrale, qui continue d’intervenir pour maintenir l’équilibre sur le marché des changes.

En parallèle, les avoirs officiels de réserve du Maroc ont atteint un total de 369,8 milliards de dirhams (MMDH) au 31 janvier 2025, marquant une hausse modeste de 0,1% par rapport à la semaine précédente. Sur une base annuelle, cette augmentation s’élève à 3,7%, ce qui témoigne de la solidité relative des réserves en dépit des tensions monétaires.

Concernant les interventions de Bank Al-Maghrib sur le marché, le volume des opérations s’est établi à une moyenne quotidienne de 141,5 MMDH. Ces interventions incluent des avances à 7 jours pour un montant de 59,7 MMDH, des pensions livrées à plus long terme pour 51,3 MMDH, ainsi que des prêts garantis à hauteur de 30,5 MMDH. Ces mesures visent à garantir la liquidité du système financier et à assurer la stabilité des taux d’intérêt.

Sur le marché interbancaire, la liquidité quotidienne moyenne a atteint 3,7 MMDH, avec un taux interbancaire moyen fixé à 2,5%. Ce taux est considéré comme un indicateur clé de la santé du système bancaire et de la politique monétaire actuelle.

Bien que le dirham ait connu une légère dépréciation face aux principales devises mondiales, les réserves du Maroc et les interventions ciblées de BAM restent des facteurs rassurants pour l’économie du pays. Les acteurs du marché attendent désormais les évolutions futures et les éventuelles décisions de la banque centrale concernant de nouvelles interventions.

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