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Stabilisation du climat des affaires au Maroc en fin 2024, selon BAM
Le climat des affaires au Maroc a connu une stabilisation en fin d’année 2024, selon les résultats de l’enquête de conjoncture menée par Bank Al-Maghrib (BAM). Au quatrième trimestre (T4-2024), 78 % des entreprises industrielles ont qualifié le climat des affaires de « normal », tandis que 14 % l’ont jugé « défavorable ».
Des disparités sectorielles notables
Si la majorité des entreprises de l’agroalimentaire (88 %) et du textile et cuir (82 %) ont signalé une conjoncture stable, d’autres secteurs affichent des perceptions plus contrastées. Dans la mécanique et métallurgie, 50 % des industriels considèrent le climat comme normal, tandis que 33 % le jugent favorable.
L’approvisionnement des entreprises a globalement été qualifié de « normal » par 76 % des industriels, bien que 23 % aient rencontré des difficultés. Ces tensions ont été particulièrement ressenties dans la mécanique et métallurgie (43 %) et la chimie et parachimie (29 %).
Une stabilité des effectifs et des coûts de production
L’emploi dans le secteur industriel a affiché une stagnation, notamment dans l’agroalimentaire et la mécanique et métallurgie. Cependant, la chimie et parachimie se distingue avec 12 % des entreprises ayant signalé une augmentation des effectifs.
Concernant les coûts de production, la majorité des industriels (61 %) ont observé une stabilité, tandis que 30 % ont enregistré une hausse, en particulier dans la chimie et parachimie (58 %). En revanche, 39 % des entreprises de la mécanique et métallurgie ont constaté une baisse des coûts.
Des perspectives prudentes pour les prochains mois
Les prévisions des industriels restent prudentes pour les trois mois à venir. Environ 75 % d’entre eux anticipent une stagnation des effectifs, tandis que 17 % redoutent une baisse.
Du côté de la trésorerie, la situation a été jugée « normale » par 65 % des entreprises, mais 32 % l’ont qualifiée de « difficile », un ressenti plus marqué dans la chimie et parachimie (39 %) et la mécanique et métallurgie (36 %).
Ces résultats traduisent une relative stabilisation du climat des affaires au Maroc, bien que des défis persistent selon les secteurs.
