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Donald Trump abandonne la lune et vise mars avec l’aide d’Elon Musk
Lors de son discours d’investiture ce lundi 20 janvier, Donald Trump a clairement affiché ses ambitions pour la conquête spatiale américaine. Abandonnant l’objectif d’un retour sur la Lune, le président américain a annoncé une nouvelle priorité : envoyer des astronautes américains planter la bannière étoilée sur la planète Mars. Ce projet audacieux s’inscrit dans la continuité de ses promesses de campagne et fait écho aux ambitions de son proche conseiller et allié, Elon Musk, patron de SpaceX.
Elon Musk, dont la société travaille depuis plusieurs années sur des technologies destinées à l’exploration de la planète rouge, a salué cette annonce en publiant sur son réseau social : « L’Amérique va sur Mars ». Le milliardaire, connu pour ses projections optimistes, envisage d’envoyer une mission habitée dès 2028, après un premier alunissage de la fusée Starship prévu pour 2026. Ces annonces, bien que spectaculaires, laissent planer des doutes quant à la faisabilité technique et financière d’un tel projet dans des délais aussi serrés.
Cependant, la déclaration de Donald Trump a suscité une vive inquiétude parmi les observateurs du secteur spatial, en raison de l’absence de toute mention du programme Artémis de la NASA. Ce programme, qui vise à ramener des astronautes américains sur la Lune pour la première fois depuis 1972, avait été lancé sous son premier mandat et devait aboutir à une mission habitée à l’horizon 2027.
L’omission de la Lune dans les priorités de l’administration Trump pourrait signifier un abandon pur et simple du programme Artémis, une hypothèse qui alimente les débats au sein du Congrès américain. Plusieurs élus, tant démocrates que républicains, craignent que cette décision ne compromette des milliers d’emplois et remette en cause les collaborations internationales nouées autour du projet.
De plus, un tel revirement stratégique interroge face aux ambitions de la Chine, qui prévoit d’envoyer des taïkonautes sur la Lune d’ici 2030. Un retrait américain de la course lunaire pourrait offrir à Pékin une opportunité de renforcer son leadership dans le domaine spatial, au détriment des États-Unis.
Le programme martien annoncé par Donald Trump représente donc un défi de taille, tant sur le plan technologique que diplomatique. Alors que la NASA s’efforçait de concilier ambitions lunaires et martiennes, cette nouvelle feuille de route pourrait redessiner la stratégie spatiale américaine et modifier les priorités budgétaires à venir.
Reste à savoir si cette annonce se concrétisera, ou si, comme de nombreux projets spatiaux par le passé, elle restera un objectif lointain soumis aux aléas politiques et économiques.
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