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Casablanca : Le prix du poulet en baisse après l’Aïd
Les étals des marchés de Casablanca ont affiché un léger soulagement ce samedi : le prix du kilo de poulet a chuté à 15 dirhams au marché de gros, marquant une baisse sensible observée peu après les célébrations de l’Aïd Al-Adha. Si cette tendance réjouit les consommateurs, elle ne doit pas faire oublier un contexte structurel toujours tendu.
Selon un professionnel du secteur, cette baisse s'explique en grande partie par la montée des températures. La chaleur freine la demande et agit indirectement sur l’offre, provoquant ainsi une baisse mécanique des prix. Toutefois, ce repli ponctuel ne signifie pas pour autant un retour à la normale.
Malgré les récentes précipitations qu’a connues le pays, les prix de la volaille demeurent relativement élevés comparés aux années précédentes. Plusieurs facteurs structurels contribuent à cette hausse persistante, notamment l’augmentation du coût des poussins et des aliments pour volaille, éléments essentiels à la chaîne de production.
L’élevage avicole marocain subit en effet les contrecoups d’une inflation persistante sur les intrants agricoles, couplée à une instabilité climatique qui affecte le rendement et la qualité. Les éleveurs se trouvent ainsi pris en étau entre une demande volatile et des charges toujours plus élevées.
Si les consommateurs peuvent momentanément profiter d’un poulet plus abordable, les professionnels, eux, appellent à une meilleure régulation du secteur et à des mesures de soutien pour éviter une crise durable dans la filière. À l’heure actuelle, la stabilité des prix demeure fragile, tributaire à la fois des conditions climatiques, des importations de matières premières, et d’une demande en dents de scie.
Le répit est donc réel mais incertain. Car au Maroc, comme ailleurs, l’équation entre prix juste pour le consommateur et rémunération équitable pour le producteur reste difficile à résoudre.
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