- 09:57La RDC et le Rwanda signent une déclaration de principes à Washington
- 09:17Cosumar : Un pilier de la souveraineté alimentaire au Maroc
- 09:13Le Nigeria Confirme une amende de 220 millions de dollars contre Meta pour atteinte aux droits des consommateurs
- 09:00Ports africains : la numérisation et le big data au cœur de la compétitivité
- 08:51Des Chefs d’état du monde entier réunis au Vatican pour les obsèques du Pape François
- 08:25Renforcement des liens militaires : l'inspecteur général des FAR en visite officielle en Éthiopie
- 08:17L’ONU exhorte Israël à lever le blocus humanitaire sur Gaza face à une famine imminente
- 07:47Aziz Akhannouch représente le Maroc aux obsèques du Pape François à Rome
- 19:30Walid Regragui : "Le Maroc propose un projet de cœur aux binationaux"
Suivez-nous sur Facebook
La persistance des inégalités hommes-femmes sur le marché du travail marocain
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a divulgué des données qui mettent en lumière la prévalence continue des disparités entre les sexes sur le marché du travail au Maroc. Malgré les efforts déployés pour promouvoir l'égalité des genres, les chiffres révèlent une sous-représentation persistante des femmes dans le secteur salarié urbain.
Selon les statistiques du HCP, la proportion de femmes salariées dans la population urbaine âgée de 18 à 60 ans est de seulement 32,2%, tandis que celle des hommes est nettement plus élevée, à 67,8%. Ces chiffres, reflétant un indice de parité de 2,1, démontrent un déséquilibre significatif dans la représentation des deux sexes sur le marché du travail.
Cette disparité de représentation se creuse avec l'âge, passant de 1,8 pour le groupe d'âge 18-29 ans à 2,4 pour les 30-44 ans, pour finalement se stabiliser à 2,1 pour les 45-60 ans. De plus, le taux d'activité des femmes reste nettement inférieur à celui des hommes, diminuant de 30,4% en 1999 à 21,5% en 2019.
En outre, les femmes sont plus touchées par le chômage de longue durée, avec des proportions atteignant 76,3% contre 63,8% pour les hommes. Cela s'explique en partie par la contraction de l'offre d'emploi, aggravant ainsi le chômage urbain.
Sur le plan de la dotation en capital humain, plus de la moitié des salariés n'ont aucun niveau scolaire ou n'ont pas poursuivi l'enseignement secondaire. Bien que les femmes aient en moyenne plus d'années d'études que les hommes dans le groupe d'âge 18-29 ans, cet avantage tend à s'estomper avec le temps.
En termes d'expérience professionnelle, les hommes bénéficient d'un net avantage, augmentant avec l'âge. Cette disparité est également observée dans la distribution des salaires, où les hommes sont nettement plus représentés dans les catégories de salaires les plus élevées.
Commentaires (0)