- 15:21Quatre Lions de l’Atlas brillent dans l’équipe-type des qualifications à la CAN 2025
- 15:00 La justice américaine veut contraindre Google à vendre Chrome
- 14:42Zimbabwe : la santé reproductive des femmes menacée par le retour de Trump
- 14:31Le Maroc face à l'exode rural : la montée des migrations internes sous l'effet des défis climatiques et socio-économiques
- 14:00Mines de cuivre en Zambie : Une compétition féroce entre le Japon et l'Arabie Saoudite
- 13:52Le Derby Raja-Wydad se jouera à huis clos : une décision controversée
- 13:00 L’UPEP lance un alerte sur la désinformation alimentée par l’intelligence artificielle au Maroc
- 12:25L'Iran dément toute initiative de rupture avec le Maroc
- 12:18L'avenir de l'apprentissage de l'anglais : le British Council célèbre 90 ans de contributions mondiales
Suivez-nous sur Facebook
Poutine signe un décret élargissant les possibilités de recours à l'arme nucléaire
Le 19 novembre 2024, le président russe Vladimir Poutine a officiellement signé un décret qui modifie la doctrine nucléaire de la Russie, étendant les conditions dans lesquelles le pays pourrait recourir à l'arme atomique. Cette décision marque un tournant important dans la politique de défense russe, alimentant les préoccupations internationales sur l'escalade potentielle des tensions géopolitiques.
Déjà en septembre 2024, Poutine avait suggéré que des révisions à la doctrine nucléaire étaient en cours, précisant que la Russie pourrait considérer comme une menace nucléaire une agression menée par un pays non-nucléaire mais soutenu par une nation possédant l'arme atomique. Dans cette nouvelle approche, tout soutien ou participation d'une puissance nucléaire dans une attaque contre la Russie pourrait être perçu comme un acte d'agression conjoint, justifiant une riposte nucléaire.
Ce développement intervient alors que la situation en Ukraine reste tendue. Le président américain Joe Biden, qui a récemment autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée fournis par les États-Unis pour frapper des cibles en territoire russe, a intensifié la controverse. Cette décision, bien que discrètement formulée par l'administration Biden, a été perçue par certains comme un "revirement audacieux" en réponse à la guerre en Ukraine. En parallèle, les critiques de l'opposition républicaine, notamment de l'entourage de Donald Trump, soulignent un risque accru de "troisième guerre mondiale", estimant que cette politique pourrait aggraver la situation.
La guerre en Ukraine, désormais en sa deuxième année, a renforcé les tensions entre les grandes puissances, et la nouvelle posture de la Russie concernant l’utilisation de son arsenal nucléaire pourrait exacerber cette dynamique. Dans ce contexte, les diplomates du monde entier appellent à la prudence, redoutant qu'une telle escalade ne mène à des conséquences irréversibles.
Le décret signé par Poutine semble marquer une étape supplémentaire dans l’armement de la diplomatie russe, déjà largement teintée de menaces, et qui pourrait bien reconfigurer les relations internationales dans les années à venir. La communauté mondiale observe avec inquiétude les évolutions dans cette crise géopolitique, tout en espérant que des canaux diplomatiques efficaces permettent d’éviter une confrontation nucléaire.