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La revue de presse de ce lundi 2 novembre
Le Matin : le droit de grève : vers une réforme historique ?
Le droit de grève, fondamental dans le dialogue social, est au centre d’une réforme législative importante. Le projet de loi organique sur le droit de grève sera soumis au vote des conseillers demain. Lors de sa présentation devant la Commission des affaires sociales, Younes Sekkouri, ministre de l'Inclusion économique, a expliqué que le texte vise à concilier les attentes des travailleurs et des employeurs, tout en garantissant un climat de travail serein. Cette réforme pourrait marquer un tournant dans la gestion des conflits sociaux au Maroc, en définissant de nouvelles règles pour l’exercice de ce droit.
Le financement des TPME : des avancées mais des obstacles restent
Les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) constituent un pilier de l’économie marocaine, mais leur accès au financement reste un défi majeur. En 2024, plusieurs initiatives ont été lancées pour améliorer leur compétitivité, mais les mesures existantes sont souvent jugées insuffisantes face aux besoins croissants des entrepreneurs, particulièrement ceux dirigés par des femmes. Des solutions pour diversifier les outils financiers et simplifier les démarches administratives existent, mais elles nécessitent un accompagnement plus fort post-financement pour soutenir la croissance de ces entreprises.
Les Inspirations éco : l’impôt sur les sociétés : l’impôt le plus fiable pour les finances publiques
L’impôt sur les sociétés (IS) est devenu la première source de recettes pour le budget de l'État, devant l’IR et la TVA. Selon des experts, l’IS se révèle être l’impôt le plus fiable, générant des revenus constants quelles que soient les fluctuations économiques. Les mesures de lutte contre la fraude fiscale, telles que la retenue à la source, ont renforcé l’efficacité de l’IS. Cette stabilité en fait un levier clé pour le financement de l’État, d’autant plus que l’impôt sur les sociétés est directement lié à la performance des entreprises marocaines.
Première mission commerciale américaine dans le secteur agro-industriel
Dans le secteur agro-industriel, le Maroc s’apprête à accueillir la première mission commerciale américaine, organisée par le Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA). Du 2 au 5 décembre, cette mission réunira 26 entreprises agroalimentaires américaines, avec pour objectif de développer les échanges commerciaux et de promouvoir les produits agricoles marocains à l’international. Ce partenariat pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour l’agriculture marocaine et renforcer sa présence sur les marchés mondiaux.
L’Opinion : les retraités réclament une revalorisation de leurs pensions
Samedi dernier, des milliers de retraités ont manifesté à Rabat pour demander la revalorisation de leurs pensions, qui sont restées inchangées depuis 25 ans. Dans un contexte de hausse du coût de la vie, les retraités exigent une révision immédiate des pensions dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025. Cette mobilisation survient alors que le gouvernement travaille sur une réforme des retraites pour éviter la faillite des caisses de retraite dans les années à venir. Les retraités, au travers du « Réseau marocain des organisations de retraités », dénoncent leur situation économique difficile, soulignant l’urgence d’une action concrète.
Les entreprises publiques : un soutien financier au budget de l’État
Trois grandes entreprises publiques marocaines, dont l’OCP, ont contribué de manière significative au budget de l'État en 2023, en injectant près de 14 milliards de dirhams. Cependant, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a souligné que, sur les 200 entreprises publiques du pays, seules 25 participent activement au financement de l’État. Cette concentration des contributions dans quelques grandes entités montre une dépendance préoccupante vis-à-vis de ces entreprises pour assurer les recettes publiques.
Un Maroc en pleine transformation
Le Maroc s'engage dans une série de réformes économiques, sociales et industrielles pour répondre aux défis contemporains. Si certains secteurs, comme les TPME et l’agro-industrie, connaissent des progrès notables, d’autres, comme le financement des retraites et la gestion des conflits sociaux, restent des priorités urgentes pour assurer la stabilité économique et sociale du pays. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si ces réformes sauront répondre aux attentes des citoyens et soutenir un développement durable et inclusif.
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