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Affaire RS Berkane-USM Alger : la CAF Implique des sanctions controversées

Mercredi 09 - 10:37

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Cinq mois après une controverse qui a fait grand bruit, la Confédération africaine de football (CAF) a finalement rendu son verdict concernant l'affaire opposant le RS Berkane et l'USM Alger. Le club algérien a été condamné à une amende de 40 000 dollars en raison de son refus de participer aux matches aller et retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF, qui devaient les opposer aux Berkanis.

Pour rappel, en avril dernier, les deux équipes devaient s'affronter pour accéder à la finale de cette compétition continentale. Cependant, aucun match n'a pu se dérouler, l'USM Alger ayant exprimé son refus de jouer, invoquant des raisons liées aux maillots de la RSB, qui arboraient une carte du Maroc. Ce maillot, utilisé tout au long de la compétition, est devenu un point de discorde, d'autant plus que, lors de la rencontre initialement prévue en Algérie, la délégation marocaine avait été privée de ses bagages par les autorités locales, recevant en échange des maillots contrefaits sans la carte contestée.

Le retour du match, prévu à Berkane, n’a pas eu lieu non plus, les joueurs de l'USMA ayant choisi de rester dans les vestiaires, refusant de participer à la rencontre. Suite à ces événements, la CAF a déclaré le RS Berkane vainqueur sur tapis vert pour les deux matches.

Le verdict du jury disciplinaire, qui a tardé à être communiqué, a suscité des interrogations. Des sources algériennes avancent qu'une rencontre entre Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), et Patrice Motsepe, président de la CAF, aurait pu influencer ce délai. L'USM Alger, cependant, ne semble pas prête à abandonner cette affaire, ayant formé un appel auprès de la commission disciplinaire de la CAF.

Cette controverse ne semble pas près de trouver son épilogue, alors que l'USM Alger continue de contester les sanctions qui lui ont été infligées. La situation reste à surveiller, car les tensions entre les deux clubs et leurs fédérations respectives pourraient engendrer de nouvelles complications dans le monde du football africain.