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Barrages agricoles : une embellie modeste mais encourageante pour la campagne 2025
Le Maroc enregistre une légère amélioration de la situation hydrique dans ses barrages à vocation agricole, selon les dernières données présentées par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari. Lors de son intervention à la Chambre des conseillers ce mardi, il a annoncé que les retenues atteignent actuellement 5,2 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à un taux de remplissage de 37 %. Ce chiffre marque une progression par rapport aux 30 % enregistrés à la même période de la campagne précédente.
Cette embellie reste toutefois modérée, dans un contexte marqué par la récurrence des sécheresses et un déficit pluviométrique persistant. Si les premières pluies d’octobre ont concerné une large partie du territoire national, la période allant de novembre à février a été caractérisée par un manque de précipitations, souvent inégalement réparties d'une région à l'autre.
L’espoir est néanmoins revenu chez les agriculteurs depuis le mois de mars, grâce à des chutes de pluie et de neige significatives. Ces précipitations tardives ont permis de relever le niveau des barrages, d’améliorer l’humidité des sols, et de raviver la couverture végétale.
Jusqu’au 5 juin 2025, le cumul des précipitations s’élève à environ 302 mm. Ce volume reste inférieur de 23 % à la moyenne des trente dernières années, mais il représente tout de même une hausse de 14 % par rapport à la campagne précédente. Pour les professionnels du secteur, cela demeure un signal positif.
Le ministre a également mis en avant les effets bénéfiques de cette amélioration sur les cultures. Les rendements des céréales d’automne affichent une hausse notable, et les cultures printanières, notamment les légumineuses et les oléagineux, bénéficient d’un bon démarrage. Le couvert végétal, en nette reprise, devrait aussi jouer un rôle essentiel dans la reconstitution du cheptel national, fortement fragilisé ces dernières années par la sécheresse.
Cette dynamique positive, bien que fragile, montre l’importance de la gestion stratégique des ressources hydriques et souligne la nécessité d’un accompagnement renforcé aux agriculteurs pour faire face aux aléas climatiques. Les autorités misent sur une meilleure résilience du secteur agricole à long terme, dans un contexte où l’adaptation au changement climatique devient une priorité absolue.
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