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Boxe: Imane Khelif conteste les tests de féminité de World Boxing

07:16
Boxe: Imane Khelif conteste les tests de féminité de World Boxing
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L’éclat de sa médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024 n’a pas suffi à apaiser la tempête médiatique. La championne algérienne Imane Khelif, auréolée de son titre dans la catégorie des -66 kg, se retrouve à nouveau au centre d’une controverse. Lundi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé qu’elle avait officiellement saisi la justice sportive pour contester la nouvelle réglementation de World Boxing, qui impose désormais des tests chromosomiques aux athlètes féminines.

À la fin du mois de mai, la fédération internationale avait adopté cette mesure, conditionnant la participation aux compétitions féminines à l’absence du gène SRY, associé au chromosome Y. En conséquence, Khelif s’est vue privée du tournoi d’Eindhoven en juin, première compétition appliquant cette règle. La boxeuse de 26 ans demande aujourd’hui l’annulation de cette décision et souhaite défendre son titre lors des Mondiaux de Liverpool, prévus du 4 au 14 septembre, sans être soumise à ce test.

Cependant, ses chances d’obtenir gain de cause avant le début du tournoi semblent minces. Le TAS a indiqué avoir rejeté la demande d’effet suspensif déposée par son équipe juridique le 5 août, ce qui signifie que Khelif devra probablement attendre la décision finale sur le fond, à une date encore non fixée, pour espérer retrouver les rings internationaux.

Aux Jeux de Paris, l’athlète avait déjà été la cible de critiques et de campagnes de désinformation, certains remettant en cause son genre, à l’instar de la Taïwanaise Lin Yu-ting, également touchée par cette polémique. Malgré ces attaques, Khelif avait brillé en remportant l’or, devenant ainsi l’une des figures marquantes du sport algérien et africain.

Son recours ouvre aujourd’hui un débat inédit devant les instances sportives : celui du retour des tests de féminité, abandonnés depuis la fin des années 1990 mais récemment remis sur la table dans plusieurs disciplines, dont la natation et l’athlétisme. Au-delà de son cas personnel, c’est toute la question de la définition du genre dans le sport de haut niveau qui se retrouve posée, entre exigences de régulation et respect des droits fondamentaux des athlètes.



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