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Collision meurtrière entre Essaouira et Agadir : huit morts et plus de 20 blessés près de Tamanar
Un tragique accident de la circulation s’est produit dans la matinée du mercredi 14 mai 2025, sur la route nationale n°1 reliant Essaouira à Agadir. À environ deux kilomètres de la commune de Tamanar, une violente collision frontale entre une voiture légère et un autocar de transport de voyageurs a causé la mort de huit personnes et fait plus de vingt blessés, dont plusieurs grièvement atteints.
Une scène de chaos
Selon les premiers éléments recueillis sur place, l’impact a été d’une extrême violence. Les deux véhicules ont été fortement endommagés, rendant difficile l’extraction des victimes coincées dans les carcasses métalliques. Des débris jonchaient la chaussée sur plusieurs mètres, témoignant de la brutalité du choc.
Les secours, mobilisés dès l’alerte donnée, ont rapidement convergé vers les lieux du drame. Les éléments de la Protection civile, appuyés par la Gendarmerie royale, ont procédé à l’évacuation des blessés vers l’hôpital provincial d’Essaouira, certains dans un état jugé critique.
Une route connue pour sa dangerosité
Ce drame met une nouvelle fois en lumière la dangerosité de la route nationale N1, axe très fréquenté reliant le nord et le sud du pays. Fréquemment pointée du doigt par les usagers, cette portion de route est jugée peu sûre, notamment en raison d’un manque de signalisation, d’un mauvais entretien et de l’absence de dispositifs de contrôle efficaces.
L’enquête ouverte par les autorités devra établir les circonstances exactes de l’accident. Parmi les causes envisagées : vitesse excessive, mauvais dépassement ou visibilité réduite. En attendant les résultats officiels, les critiques envers l’état de l’infrastructure se multiplient.
Appels à l’action
Face à l’émotion suscitée par cette nouvelle tragédie, plusieurs voix s’élèvent. Les élus locaux, les associations de sécurité routière et les citoyens demandent des mesures concrètes : réhabilitation de la chaussée, installation de radars de contrôle, renforcement de la signalisation, et campagnes de sensibilisation à la prudence au volant.
Alors que les familles endeuillées pleurent leurs proches, ce drame rappelle avec amertume que la route tue encore trop souvent au Maroc, faute d’infrastructures adéquates et de comportements responsables.
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