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Le Hamas étudie une proposition de trêve avec Israël
Alors que les bombes continuent de pleuvoir sur la bande de Gaza, tuant des dizaines de civils, le Hamas a annoncé vendredi être en pourparlers avec d’autres factions palestiniennes pour examiner une nouvelle proposition de trêve. Cette initiative survient dans un contexte de violences persistantes et à la veille d’une rencontre décisive à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ex-président américain Donald Trump.
La proposition soumise par des médiateurs internationaux comprendrait, selon une source palestinienne, une trêve de 60 jours. Durant cette période, le Hamas libérerait environ la moitié des otages israéliens encore en vie, en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Depuis l’attaque sanglante du 7 octobre 2023 menée par le Hamas, qui avait coûté la vie à plus de 1.200 personnes en Israël, la guerre fait rage. La réplique israélienne a été d’une ampleur sans précédent. À ce jour, plus de 57.000 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, considérés comme crédibles par l’ONU.
Sur le terrain, les combats se poursuivent sans relâche. Ces dernières heures, au moins 40 Palestiniens ont trouvé la mort à Gaza, notamment dans la région de Khan Younès, cible récurrente de frappes aériennes israéliennes. Parmi eux, plusieurs ont été abattus alors qu’ils attendaient de recevoir de l’aide humanitaire, selon la Défense civile palestinienne. Des scènes poignantes se sont déroulées à l’hôpital Nasser, où les familles ont pleuré leurs morts enveloppés dans des linceuls de fortune.
« Mon fils est allé chercher de la farine. Ils nous disent de venir chercher l’aide et ils nous tirent dessus », s’indigne une mère endeuillée près d’un centre de distribution à l’est de Khan Younès.
Depuis fin mai, la distribution d’aide est pilotée par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une structure soutenue par Israël et les États-Unis, dont les opérations ont suscité la polémique. Au moins 600 personnes ont trouvé la mort lors de ces distributions depuis son entrée en fonction, illustrant l’extrême désorganisation et le chaos qui règnent sur le terrain.
De son côté, l’armée israélienne, sollicitée par la presse, affirme continuer ses opérations ciblées contre les infrastructures du Hamas, mais refuse de commenter les frappes spécifiques sans coordonnées précises. À Tel-Aviv, le discours officiel reste inflexible : éliminer le Hamas « jusqu’à la racine » et rapatrier « tous les otages sans exception », selon les récentes déclarations de Benjamin Netanyahu.
Donald Trump, quant à lui, affirme qu’un accord de cessez-le-feu est à portée de main. Il a exhorté le Hamas à l’accepter rapidement, affirmant qu’Israël s’est dit prêt à finaliser les termes.
Si une première trêve d’une semaine avait eu lieu en novembre 2023, suivie d’une pause plus longue début 2025, la reprise des hostilités en mars a replongé Gaza dans l’horreur quotidienne. « Les Palestiniens continuent d’endurer des souffrances qui dépassent l’imagination », a dénoncé Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens.
À l’heure où les négociations s’intensifient, les espoirs restent suspendus à la volonté politique des acteurs clés. Une trêve offrirait un répit crucial à une population exsangue, mais tant que les armes parleront plus fort que les diplomates, le silence de la paix semble encore lointain.
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