Crise politique en Belgique : le roi entame de nouvelles consultations après l'échec des négociations
Le Roi Philippe de Belgique a entamé, vendredi, une nouvelle série de consultations en vue de la formation du gouvernement fédéral, après l'échec de la mission de Bart De Wever, président du parti nationaliste flamand N-VA. Ce dernier, désigné formateur en juillet dernier après la victoire de son parti lors des élections législatives du 9 juin, a présenté sa démission au souverain. Les divergences entre les cinq partis engagés dans les négociations, notamment sur la réforme fiscale, ont mené à cette impasse.
Malgré cet échec, le Roi Philippe a décidé de poursuivre les discussions avec les mêmes formations politiques : la N-VA, le Mouvement Réformateur (MR), Les Engagés, le parti socialiste flamand Vooruit et les Chrétiens-démocrates flamands (CD&V). Ensemble, ces partis détiennent 81 des 150 sièges à la Chambre des représentants, mais peinent à surmonter leurs désaccords.
Le premier à être reçu par le Roi, vendredi matin, a été Sammy Mahdi, président du CD&V. À sa sortie du Palais, il a laissé entrevoir une faible chance de parvenir à un accord avant les élections communales du 13 octobre, tout en soulignant que le choix du Roi de ne consulter que ces cinq partis est « un signal clair ».
Georges-Louis Bouchez, président du MR, a également été reçu par le Roi. Il a exprimé sa détermination à poursuivre les négociations malgré les blocages. Le refus des libéraux francophones d’instaurer une taxe sur les plus-values, une mesure soutenue par les socialistes flamands, reste un point de friction majeur.
Les consultations royales se sont poursuivies avec les présidents de Vooruit, Conner Rousseau, des Engagés, Maxime Prévot, et de la N-VA, Bart De Wever. Ce dernier continue à défendre la vision de son parti, qui a remporté 24 sièges aux élections législatives, en tête devant le Vlaams Belang et le MR.
Les tensions autour de la réforme fiscale illustrent les défis à surmonter pour former un gouvernement fédéral stable. Le Roi Philippe se trouve donc face à une tâche délicate pour rapprocher les positions des partis et éviter une nouvelle crise politique dans le pays.
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