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Déficit budgétaire de 21,1 milliards de dirhams à fin février 2025
La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) a révélé un déficit budgétaire de 21,1 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2025, contre 3,8 MMDH un an auparavant. Ce déficit prend en compte un solde positif de 14,2 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), selon le Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).
Les recettes ordinaires brutes ont atteint 56,6 MMDH, en hausse de 9,7% par rapport à la même période en 2024, où elles s'élevaient à 51,6 MMDH. Cette augmentation est principalement due à la hausse des impôts directs de 48,1% et des impôts indirects de 7,1%. Cependant, les droits de douane et les recettes non fiscales ont diminué respectivement de 6% et 58,5%.
Les dépenses ordinaires ont augmenté de 50,5%, principalement en raison de la hausse des dépenses de biens et services de 49,6%, des charges en intérêts de la dette de 37,2%, et des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 363,4%. En revanche, les dépenses de personnel ont légèrement diminué de 0,8%.
Le solde ordinaire à fin février 2025 est négatif de 18,2 MMDH, contre un solde positif de 1,9 MMDH un an auparavant. Les dépenses émises au titre du budget général ont atteint 96 MMDH, en hausse de 41,6% par rapport à février 2024, en raison de l'augmentation des dépenses de fonctionnement, d'investissement et des charges de la dette budgétisée.
Les recettes des CST ont atteint 43,6 MMDH, incluant les versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,3 MMDH. Les dépenses émises des CST se sont élevées à 29,8 MMDH, intégrant la part des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 1,3 MMDH. Le solde des CST s’élève à 13,8 MMDH.
Les recettes des SEGMA ont augmenté de 61,7%, atteignant 456 MDH, tandis que leurs dépenses ont diminué de 35,3%, s'élevant à 11 MDH à fin février 2025.
Ces chiffres mettent en lumière les défis budgétaires auxquels le pays est confronté, soulignant la nécessité de mesures correctives pour stabiliser les finances publiques.
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