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Donald Trump prendra la parole au Forum de Davos en visioconférence
Le président américain sera l’une des figures clés de l’édition 2025 du Forum économique mondial, mais cette participation se fera en ligne. Pendant ce temps, la délégation française brillera par son absence.
Le Forum économique mondial de Davos, prévu du 22 au 26 janvier 2025, réunira une fois encore des leaders mondiaux, des chefs d'entreprise, et des experts pour discuter des grands défis économiques et géopolitiques. Cette année, l’intervention de Donald Trump, ancien président des États-Unis, est particulièrement attendue. Prévue pour le jeudi 23 janvier, elle sera réalisée en visioconférence, confirmant une tendance croissante à la participation virtuelle dans ce type de rencontres globales.
Une absence remarquée de la France
Contrairement aux éditions précédentes, ni le président français Emmanuel Macron ni le ministre de l’Économie Éric Lombard ne feront le déplacement en Suisse. Emmanuel Macron, qui avait marqué les esprits lors de sa dernière participation, a opté cette année pour une autre stratégie. Vendredi dernier, il a reçu des chefs d’entreprise français participant au Forum à l’Élysée, les encourageant à promouvoir l’attractivité économique de la France sur la scène internationale.
Du côté du ministère de l’Économie, l’absence d’Éric Lombard s’explique par des priorités nationales. Selon ses proches, les discussions budgétaires en cours en France nécessitent toute son attention. Par ailleurs, se montrer à Davos, perçu comme un sanctuaire du capitalisme mondial, pourrait susciter des critiques de la gauche française.
Une édition marquée par les défis globaux
L’édition 2025 de Davos se concentrera sur des thèmes majeurs tels que la transition énergétique, la régulation des nouvelles technologies, et la lutte contre les inégalités mondiales. Dans ce contexte, l’intervention de Donald Trump sera scrutée de près. Sa vision sur les questions économiques et géopolitiques pourrait donner le ton aux débats, même si son intervention virtuelle reflète également une évolution dans la manière de participer à ce type de rencontres internationales.
Avec l'absence de figures politiques françaises de premier plan, cette édition illustre les tensions entre priorités nationales et engagement global. Si certains y voient un recul de la France sur la scène internationale, d'autres considèrent qu'il s'agit d'une gestion pragmatique des ressources et des messages politiques.
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