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Droit de grève : Le gouvernement marocain ouvre la voie à des amendements significatifs

Jeudi 09 Janvier 2025 - 08:45
Droit de grève : Le gouvernement marocain ouvre la voie à des amendements significatifs
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Le gouvernement marocain, représenté par le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a exprimé sa volonté d’apporter des modifications profondes au projet de loi organique relatif au droit de grève. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du dialogue social, visant à équilibrer les droits des travailleurs et la liberté de travail.

Une démarche basée sur le dialogue

Lors d’une réunion avec les centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), M. Sekkouri a souligné l’importance de ce texte pour accompagner les mutations sociales et économiques du pays. Ce projet de loi, selon lui, doit garantir l'exercice du droit de grève tout en maintenant la stabilité de l’environnement professionnel.

Le dialogue social, véritable pilier de ce processus, se concentre sur les mécanismes pratiques et les conditions d’exercice de ce droit. Le ministre a confirmé que des discussions supplémentaires sont prévues à la Chambre des conseillers pour affiner le texte et répondre aux attentes des parties prenantes.

Les revendications des syndicats

Les organisations syndicales, dont l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), ont exprimé leurs positions sur cette réforme. Elles insistent sur l’importance d’assurer une protection juridique claire du droit de grève, tout en adaptant les dispositions légales aux transformations du monde du travail.

Parmi les revendications principales figurent la consécration des libertés syndicales, l’élargissement du dialogue sectoriel et une meilleure coordination entre les différents partenaires sociaux. Pour les syndicats, la loi doit être le fruit de négociations approfondies et transparentes.

L’impact économique et entrepreneurial

Du côté de la CGEM, le vice-président Mohamed Fikrat a mis en lumière l’impact de cette loi sur l’écosystème entrepreneurial et les investissements. Une réglementation équilibrée, selon lui, est essentielle pour maintenir la compétitivité des entreprises tout en répondant aux attentes des travailleurs.

Un texte en évolution

Adopté récemment à la Chambre des représentants, ce projet de loi fait l’objet d’amendements pour répondre aux différentes observations formulées par les parties prenantes. Les discussions en cours visent à aboutir à une version qui respecte les normes internationales tout en garantissant un cadre légal adapté au contexte marocain.

En somme, ce processus, qui met en avant la concertation entre gouvernement, syndicats et employeurs, reflète une volonté commune d’instaurer un climat social et économique propice au développement du pays.

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