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FLAM 2025 : Quand les autrices marocaines interrogent la solitude et la liberté dans l’écriture
La troisième édition du Festival du Livre Africain de Marrakech (FLAM) a offert, dimanche, une tribune précieuse aux écrivaines marocaines pour explorer deux notions essentielles à la création littéraire : la solitude et la liberté. Entre réflexions personnelles et échanges profonds, ces femmes de lettres ont mis en lumière le rôle fondamental de ces thèmes dans l’acte d’écrire.
La solitude, contrainte ou choix nécessaire ?
Loin d’être un simple isolement, la solitude s’impose comme une condition essentielle pour bon nombre d’auteures. La romancière et journaliste Myriam Jebbor a ainsi souligné que cette solitude peut être une contrainte imposée par la société ou un choix délibéré pour se recentrer sur l’écriture. « C’est un espace de réflexion et de liberté intérieure », a-t-elle affirmé.
La poétesse Rim Bettal, quant à elle, voit en la solitude un élément déclencheur de la créativité. Selon elle, ce retrait du monde n’a rien de négatif, bien au contraire : il permet à l’écrivaine de poser des questions essentielles et d’entamer une analyse féconde de son vécu et de son imaginaire.
L’écriture, un espace de libération
Si la solitude nourrit la création, la liberté en est le souffle. L’écrivaine Fedwa Misk a rappelé que, paradoxalement, cet isolement peut engendrer une forte solidarité entre autrices. Grâce à l’écriture, elles brisent les carcans sociaux et tissent des liens avec leurs lectrices et lecteurs. « La solitude peut aussi être un moteur de création collective », a-t-elle expliqué, insistant sur l’importance des communautés littéraires.
FLAM 2025 : Une célébration de la littérature africaine
Au-delà de cette table ronde marquante, FLAM 2025 confirme son rôle central dans la promotion des littératures africaines. À travers des rencontres, des ateliers d’écriture et des échanges avec les jeunes, le festival contribue à façonner une nouvelle génération d’écrivains et de lecteurs.
Dans un monde où la place des femmes dans la littérature gagne en reconnaissance, ces autrices marocaines rappellent que l’écriture est avant tout un acte de liberté, né de la solitude mais toujours tourné vers l’autre.
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