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Friedrich Merz, nouveau chancelier d’Allemagne : une élection historique sous tension
L’Allemagne vient de vivre un tournant politique majeur. Mardi, Friedrich Merz a officiellement été nommé chancelier fédéral par le président Frank-Walter Steinmeier, après un second tour tendu au Bundestag. À 68 ans, le chef de file de l’Union chrétienne-démocrate et sociale (CDU/CSU) succède à Olaf Scholz, mettant fin à plusieurs années de gouvernance sociale-démocrate.
Merz, avocat de formation et figure emblématique de la droite allemande, a obtenu 325 voix sur 630 lors du second vote, franchissant la barre nécessaire des 316 sièges. Son échec au premier tour – une première dans l’histoire parlementaire allemande moderne – avait surpris observateurs et analystes, mettant en lumière les divisions internes et les tractations politiques en coulisse.
Issu d’un scrutin législatif disputé en février dernier, où la CDU/CSU est arrivée en tête, Friedrich Merz a été appelé à former une coalition gouvernementale avec le SPD d’Olaf Scholz. Cette alliance inhabituelle entre conservateurs et sociaux-démocrates vise à garantir la stabilité politique du pays dans un contexte européen complexe, marqué par des défis économiques, la transition énergétique et la pression migratoire.
Le nouveau chancelier et son cabinet devraient prêter serment dans les heures suivant leur nomination officielle. Dans ses premières déclarations, Merz a promis de « gouverner pour tous les Allemands », affirmant vouloir renforcer l’unité nationale et restaurer la confiance dans les institutions.
Ce changement de cap marque une nouvelle ère pour la politique allemande. Reste à voir si la coalition CDU/SPD parviendra à relever les défis à venir sans tomber dans les pièges d’une cohabitation tendue.
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