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Israël lance une offensive contre des cibles militaires en Iran
L’armée israélienne a annoncé, samedi, le lancement d’une opération de frappes ciblées contre des installations militaires en Iran, présentée comme une riposte à des attaques répétées de la République islamique. Sous la direction du chef d’état-major, le lieutenant-général Herzi Halevi, et du commandant de l’armée de l’air israélienne, le général de division Tomer Bar, ces frappes sont orchestrées depuis le centre de commandement souterrain de l’armée de l’air, Camp Rabin (la Kirya).
Israël a justifié cette opération en évoquant des « mois d’attaques continues » menées par l’Iran contre son territoire, principalement depuis le 7 octobre, sur plusieurs fronts. Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a ainsi affirmé qu’Israël, comme tout autre État souverain, exerce ici son droit à l’autodéfense pour contrer des agressions perçues comme directes ou indirectes via des groupes alliés de l’Iran dans la région. En conséquence, les frappes israéliennes se concentrent sur des cibles militaires et, selon les autorités israéliennes, ne visent pas les infrastructures nucléaires ou pétrolières iraniennes.
En réponse à cette annonce, les autorités iraniennes, via l’agence de presse Tasnim, ont rapidement publié une vidéo censée montrer l’absence de signes de bombardements à Téhéran, ce qui contredit les affirmations d’Al Jazeera, dont le bureau local évoque des bruits d’explosions dans la capitale iranienne. Par ailleurs, la Protection civile iranienne a précisé qu’aucune explosion n’avait été signalée dans la capitale. Cependant, un responsable israélien a déclaré à NBC News que les frappes visaient des cibles qui pouvaient constituer une menace passée ou future pour Israël.
Pour ajouter à la complexité de la situation, les États-Unis ont confirmé avoir été informés préalablement de l’opération israélienne. Cependant, ils ont également assuré qu’ils ne participaient en aucune manière à ces actions militaires. Selon un porte-parole de la Maison Blanche, les frappes israéliennes sont perçues comme une « autodéfense », en réponse notamment à des missiles balistiques lancés par l’Iran au début du mois d’octobre.
En parallèle, la situation dans l’espace aérien de la région illustre l’ampleur des répercussions de cette opération. En effet, le service de suivi des vols Flightradar24 montre un espace aérien désormais vide entre Israël et l’Iran, notamment au-dessus de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de l’Irak, ce qui reflète une mesure de sécurité prise suite à l’annonce de l’offensive israélienne.
Enfin, ces frappes s’inscrivent dans un contexte déjà tendu pour Israël, engagé depuis le 7 octobre dans un conflit avec le Hamas dans la bande de Gaza et dans une offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban depuis fin septembre. Alors que les tensions montent dans la région, l’armée israélienne reste en état d’alerte élevé face aux éventuelles réactions de l’Iran et de ses alliés.
Les prochains jours seront donc cruciaux pour évaluer l’ampleur de cette escalade et observer les éventuelles réactions de la communauté internationale face à cette nouvelle étape du conflit israélo-iranien.
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