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La polémique sur les entrées payantes à la mosquée Hassan II : Ce qu’il faut savoir
L’annonce récente selon laquelle l’entrée à la mosquée Hassan II de Casablanca serait désormais payante a suscité un vif débat au sein de l’opinion publique. Cependant, face à cette controverse, la Fondation de la mosquée a tenu à clarifier que le tarif d’entrée concerne uniquement l’accès au musée attenant et non à la salle de prière.
En effet, selon un responsable de la Fondation, la visite du musée de la mosquée Hassan II est désormais facturée à 140 dirhams pour les touristes étrangers et à 70 dirhams pour les Marocains. De plus, ces tarifs incluent l’accompagnement d’un guide chargé de fournir des explications détaillées sur l’histoire et l’architecture de ce monument emblématique.
Par ailleurs, les visites touristiques du musée sont organisées en deux créneaux quotidiens : le matin, de 9h00 à midi, et l’après-midi, à partir de 15h00. Cette organisation vise non seulement à offrir une expérience enrichissante aux visiteurs, mais aussi à préserver le lieu de culte pour les fidèles.
Toutefois, cette mesure a reçu une réaction mitigée. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un moyen de valoriser le patrimoine architectural et culturel de la mosquée Hassan II. D’un autre côté, ses détracteurs critiquent les tarifs appliqués, jugés trop élevés, notamment pour les Marocains. Par conséquent, ces derniers estiment que cette décision pourrait limiter l’accès à un patrimoine national à certaines catégories de la population.
Néanmoins, la clarification apportée par la Fondation a permis de dissiper les malentendus autour de cette décision. En effet, l’accès à la salle de prière de la mosquée Hassan II reste gratuit pour les fidèles, conformément à sa vocation spirituelle. Ainsi, les tarifs s’appliquent uniquement aux espaces dédiés aux activités culturelles et touristiques, comme le musée.
Finalement, cette démarche s’inscrit dans une logique de valorisation et de préservation du patrimoine. En effet, les fonds générés par les visites pourraient être réinvestis dans l’entretien du site, qui demeure l’un des monuments les plus visités au Maroc et une fierté nationale. En conclusion, bien que cette mesure soulève des interrogations sur son impact social, elle reflète une volonté d’assurer la durabilité de ce patrimoine exceptionnel tout en continuant d’attirer des visiteurs fascinés par son architecture unique et sa symbolique spirituelle.
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