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L’Iran envisage de suspendre sa coopération avec l’AIEA
Les tensions entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) prennent un nouveau tournant. Le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a annoncé que les autorités législatives examinent un projet de loi visant à suspendre toute coopération avec l’agence onusienne.
Dans une déclaration publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter), Ghalibaf a accusé l’AIEA de manquer d’objectivité et de professionnalisme dans son traitement du dossier nucléaire iranien. « Nous cherchons à faire adopter un projet de loi visant à suspendre la coopération de l’Iran avec l’AIEA », a-t-il écrit, laissant entendre que la confiance de Téhéran dans l’impartialité de l’organisation est désormais fortement entamée.
Cette sortie intervient dans un climat déjà tendu, quelques semaines après l’adoption par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA d’une résolution dénonçant le manque de coopération de la République islamique. L’agence reproche notamment à l’Iran des réponses jugées insuffisantes concernant des traces d’uranium détectées sur plusieurs sites non déclarés, ainsi que des restrictions d’accès imposées à ses inspecteurs.
Pour l’AIEA, cette résolution visait à inciter l’Iran à une transparence accrue. Mais pour Téhéran, elle s’apparente à une manœuvre politique dictée par certaines puissances occidentales, notamment les États-Unis, pour faire pression sur le régime alors que les négociations autour du dossier nucléaire sont dans l’impasse.
Une suspension de la coopération avec l’AIEA marquerait un tournant majeur et risqué dans le dossier nucléaire iranien, accentuant l’isolement diplomatique de Téhéran tout en alimentant les inquiétudes sur une potentielle accélération de ses activités sensibles.
Alors que le spectre d’une nouvelle crise nucléaire plane, les observateurs internationaux appellent au dialogue et à une désescalade immédiate pour éviter un engrenage aux conséquences imprévisibles.