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La Revue de Presse du Lundi 25 Mars 2024
Intelligence artificielle et propriété intellectuelle : le Maroc en quête d'équilibre
L'intelligence artificielle (IA) bouleverse le paysage juridique, y compris au Maroc. Alors que le pays s'affirme comme un leader régional dans l'utilisation de cette technologie, la question de la propriété intellectuelle devient cruciale.
C'est l'une des questions centrales qui se posent. Dans le droit marocain, la propriété intellectuelle est généralement attribuée à l'auteur d'une création. Mais qu'en est-il lorsque l'auteur est une machine ?
Certains pays reconnaissent l'IA comme une entité juridique à part entière, capable de posséder ses propres créations. D'autres adoptent une approche plus nuancée, en fonction du degré d'intervention humaine dans le processus créatif.
Le Maroc n'a pas encore tranché sur cette question. La réflexion est en cours pour trouver un équilibre entre l'innovation et la protection des droits des créateurs.
Les Inspirations Eco
Facilité Investissements pour l'emploi : de nouvelles subventions pour les projets créateurs d'emplois au Maroc
La Facilité Investissements pour l'emploi (IFE), une initiative de la Banque allemande de développement (KfW), lance un nouvel appel à propositions de projets au Maroc. Cet appel vise à soutenir des projets qui ont le potentiel de créer des emplois durables et qui donnent accès aux systèmes de sécurité sociale.
L'appel est ouvert aux entreprises privées, aux entités publiques et aux organisations à but non lucratif. Les projets peuvent concerner tous les secteurs économiques et doivent être matures et n'avoir pas encore été lancés.
La Facilité IFE octroie des subventions de co-financement allant de 650.000 euros à 6 millions d'euros par projet. Le montant de la subvention est augmenté si le projet contribue à promouvoir l'emploi des femmes ou à favoriser une transition vers une économie respectueuse du climat.
Le Matin du Sahara
Centrale solaire Noor III : Arrêt forcé jusqu'en novembre suite à une fuite
La centrale solaire Noor III à Ouarzazate a été mise à l'arrêt forcé jusqu'en novembre 2024, suite à une fuite dans le réservoir de sels fondus, a annoncé Acwa Power dans un communiqué publié le 24 mars.
La panne a été détectée le 19 mars et a conduit à l'arrêt immédiat de la centrale. L'entreprise estime que les pertes de production dues à cet arrêt s'élèveront à environ 47 millions de dollars.
Noor III est la deuxième centrale solaire à tour et à stockage d'énergie par sels fondus au Maroc. Elle a été construite par un consortium mené par Acwa Power et est entrée en service en 2018.
La technologie de stockage par sels fondus permet de stocker l'énergie solaire collectée pendant la journée et de la restituer la nuit ou en cas de forte demande. Cela permet à la centrale de fournir une alimentation électrique stable et fiable, même en l'absence de soleil.
Le Matin du Sahara
Clean label et bio au Maroc : un engouement croissant pour une alimentation saine
Les consommateurs marocains sont de plus en plus attentifs à la composition des produits alimentaires qu'ils achètent, privilégiant les aliments naturels et sains.
Le terme "clean label" fait référence aux produits dont les étiquettes mentionnent l'absence de certains ingrédients controversés, tels que les sucres ajoutés, les conservateurs, les arômes artificiels, le lactose ou le gluten. Cette tendance, qui s'observe dans les rayons des supermarchés marocains, traduit une volonté croissante des consommateurs de manger sainement.
Au Maroc, le label bio prend de l'ampleur avec l'entrée en vigueur de la loi n°39-12. Le Royaume s'est doté d'un cadre juridique et réglementaire solide pour la production biologique, devenant le deuxième pays d'Afrique à adopter une législation spécifique à ce secteur.
Parmi les labels bio marocains, BioMaroc se distingue comme une certification de référence. Les produits souhaitant arborer ce label doivent passer par un contrôle et une certification d'un organisme agréé, assurant aux consommateurs leur authenticité biologique.
Al Bayane
Jouahri : "Le tissu économique marocain n'est pas encore prêt pour la nouvelle phase de la flexibilité du dirham"
Le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a affirmé mardi à Rabat que le tissu économique national n'est pas encore prêt pour le passage à la nouvelle phase de la réforme du régime de change flexible.
M. Jouahri a déclaré lors d'un point de presse tenu à l'issue de la première réunion du Conseil de BAM pour l'année 2024 : "Même si le Fonds Monétaire International insiste, je ne recommanderai le passage à la nouvelle phase du régime de change flexible que lorsque je serai convaincu que le tissu économique marocain est prêt".
Al Bayane
1,5 million de m3 d'eau perdus chaque jour au Maroc à cause de l'évaporation : un défi urgent à relever
Le Maroc perd un million et demi de mètres cubes d'eau par jour à cause de l'évaporation dans ses barrages, aggravée par la hausse des températures. Cette situation alarmante s'ajoute aux effets de la sécheresse persistante, qui met à rude épreuve les réserves hydriques du pays.
Hamou Bensaadout, directeur général de l'hydraulique au ministère de l'équipement et de l'eau, a tiré la sonnette d'alarme. Il a souligné que le Maroc connait la sixième année consécutive de sécheresse, la plus sévère jamais enregistrée. Le taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 26,6%, contre 34% à la même période l'année dernière.
Face à cette situation critique, le Maroc s'engage sur plusieurs fronts. D'une part, le pays renforce la coordination entre les institutions responsables de l'eau et s'oriente vers une meilleure gouvernance du secteur. D'autre part, la sensibilisation des citoyens devient un pilier essentiel pour encourager un changement de comportement vis-à-vis de l'eau et promouvoir sa conservation.
Aujourd'hui le Maroc
L'AMEE lance l'élaboration de plans régionaux d'efficacité énergétique et de décarbonation
L'Agence marocaine pour l'efficacité énergétique (AMEE) a lancé l'élaboration de plans régionaux d'efficacité énergétique et de décarbonation pour cinq régions du Maroc : Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Oued Eddahab et Draâ-Tafilalet.
Ces plans visent à réduire la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs clés de l'économie, à savoir le transport, le bâtiment, l'industrie, l'agriculture et l'éclairage public.
La première étape consistera à établir un état des lieux de la consommation énergétique à l'échelle régionale dans les différents secteurs économiques. Cela permettra d'identifier les principaux usages d'énergie, les actions d'efficacité énergétique déjà réalisées, en cours ou planifiées, ainsi que les grands consommateurs d'énergie de la région.
Aujourd'hui le Maroc
L'UE réaffirme l'impact positif de l'accord agricole Maroc-UE
L'Union européenne a publié son rapport annuel 2023 sur l'accord agricole Maroc-UE, réaffirmant son impact socio-économique positif et le plein bénéfice que la population des provinces du Sud du Maroc tire de ses dispositions.
Ce rapport intervient après la décision de l'Avocate générale près la Cour de justice de l'UE, qui a nié toute représentativité au "Polisario" et réaffirmé la pertinence de l'accord agricole entre Rabat et Bruxelles.
Le rapport souligne la qualité du partenariat entre le Maroc et l'UE et la mise en œuvre satisfaisante de l'accord agricole. Il met en avant les outils de dialogue et d'échange d'informations existants entre les deux parties, qui contribuent à son succès.
Aujourd'hui le Maroc
Surveillance accrue des ressources hydriques : la police des eaux redouble d'efforts
L'Agence du bassin hydraulique Draa-Oued Noun intensifie ses actions pour surveiller et protéger les ressources hydriques dans la région de Guelmim-Oued Noun.
Face à la situation hydrique préoccupante et aux années successives de sécheresse, l'Agence a mis en place plusieurs mesures pour rationaliser l'utilisation de l'eau et préserver ce précieux patrimoine.
Le renforcement des patrouilles de la police de l'eau est l'une des actions phares de l'Agence. Ces patrouilles visent à contrôler l'exploitation des ressources hydriques et l'usage du domaine public de l'eau, en s'assurant du respect de la loi 15-36 relative à l'eau.
L'Agence intervient sur un vaste territoire, couvrant les quatre provinces de la région de Guelmim-Oued Noun, les trois provinces de la région de Draâ-Tafilalet et la province de Tata dans la région de Souss-Massa.
Liberation
Batteries de voitures : Le Maroc inaugure une zone industrielle révolutionnaire avec un investissement de 24 milliards de dirhams
Le Maroc a dévoilé la création d'une première zone industrielle dédiée à l'industrie des batteries électriques et à d'autres secteurs clés, avec un investissement colossal de 24 milliards de dirhams.
Baptisée "Zone industrielle d'accélération Al Jorf", cette zone s'étendra sur une superficie de 283 hectares et vise à créer un écosystème industriel dynamique et innovant.
Trois investissements initiaux ont déjà été confirmés, représentant un total de 24 milliards de dirhams et la création de 4.000 emplois.
Située stratégiquement à proximité du complexe industriel de l'OCP et d'autres développements majeurs dans les secteurs chimiques et semi-chimiques, la zone Al Jorf offre un emplacement idéal pour les entreprises du secteur.
Le premier projet en cours de réalisation est un partenariat entre le fabricant chinois de composants de batteries CNGR et le Fonds d'investissement africain Al Mada.
L'Opinion
L'organisation de la Coupe du Monde 2030 promet un boom économique pour le Maroc
Le Maroc se prépare à accueillir un événement majeur : la Coupe du Monde de football 2030. Cette manifestation sportive d'envergure promet des retombées économiques importantes pour le pays, avec des estimations atteignant 1,2 milliard de dollars selon un rapport de Valoris Securities.
L'impact économique de la Coupe du Monde se fera sentir sur plusieurs fronts. D'abord, le tourisme devrait connaître une croissance exponentielle. Le Maroc, qui accueillera un tiers des 104 matchs prévus, est attendu par des millions de supporters du monde entier. Cette affluence générera des revenus importants pour les hôtels, les restaurants, les transports et autres services liés au tourisme.
De plus, l'organisation de la Coupe du Monde stimulera les investissements. Des entreprises locales et internationales saisiront cette opportunité pour investir dans divers secteurs, notamment l'infrastructure, le tourisme, l'industrie, la santé et l'eau. Le gouvernement marocain a d'ailleurs mis en place des incitations financières pour encourager l'investissement, avec des abattements pouvant atteindre 30% de l'investissement total.
Les Inspirations Eco