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Le Maroc mise sur la diversification économique face à la sécheresse et au stress hydrique
Le Maroc, confronté à une sévère sécheresse, entre dans l'année 2025 avec de nombreux défis, en particulier pour ses régions rurales souffrant de la pénurie d'eau. La situation hydrique est particulièrement préoccupante, avec une baisse significative du niveau des nappes phréatiques, créant des incertitudes pour l’agriculture et la croissance économique du pays. La sécheresse de ces dernières années persiste et pourrait affecter encore une fois les rendements agricoles en 2025.
Les experts prévoient que le secteur agricole continuera de contribuer de manière limitée à la croissance nationale en raison des conditions climatiques difficiles. Cependant, certains estiment que d'autres secteurs économiques, en particulier les industries non agricoles, joueront un rôle clé dans le soutien à la croissance du Maroc cette année. Ces secteurs, tels que l'industrie automobile, aéronautique, textile, tourisme et autres industries de transformation, devraient permettre au pays d'atteindre une croissance économique modérée, malgré la situation difficile du secteur agricole.
L'analyste économique Mohamed Jadry met en avant que pour atteindre un taux de croissance de 4,7% en 2025, le Maroc devra compter sur une bonne saison agricole et une stabilité des prix de l'énergie, notamment du pétrole et du gaz. Toutefois, même sans une forte contribution agricole, il estime que l'économie nationale pourrait atteindre une croissance de 3% à 3,3%, portée par la reprise dans d'autres secteurs industriels.
La situation sur le terrain reste fragile, avec des taux de chômage toujours élevés, particulièrement dans les zones rurales où l'agriculture reste le principal moteur de l'emploi. Selon l'expert agricole Riad Ohtaita, la saison agricole 2025 souffre déjà du retard des précipitations, un facteur crucial pour la culture des céréales. Les impacts de la sécheresse sur les rendements agricoles risquent d'être significatifs, notamment pour les céréales et autres produits alimentaires de base comme les fruits, légumes et viandes.
Les experts mettent également en garde contre les effets des changements climatiques, qui peuvent non seulement provoquer des sécheresses mais aussi affecter la qualité du sol, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur la capacité de production agricole du pays. Le Maroc pourrait entrer dans une phase encore plus difficile si la sécheresse du sol venait à s'aggraver, compromettant encore plus la productivité du secteur.
Pour faire face à ces défis, le Maroc mise sur une stratégie de diversification économique afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du secteur agricole et encourager les investissements dans les secteurs non agricoles. La gestion de l'eau et de l'énergie, ainsi que le développement de solutions durables, deviennent des priorités majeures pour les années à venir.
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