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Le Maroc prolonge le contrôle du cuivre jaune jusqu'en 2026
Le Maroc a décidé de prolonger jusqu’au 18 février 2026 l’obligation d’une autorisation préalable pour l’exportation de lingots de cuivre jaune, selon une circulaire émise par l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII). Cette mesure, en place depuis 2021, a été reconduite par des décisions successives prises en 2023 et 2024, visant à maintenir un contrôle strict sur l'exportation de ce métal stratégique.
Le cuivre jaune, un alliage principalement composé de cuivre et de zinc, est essentiel pour de nombreux secteurs industriels, notamment l’électrotechnique et la fabrication d’équipements industriels. La demande internationale pour ce matériau connaît une pression croissante, alimentée par la transition énergétique et le développement des infrastructures. Face à cette dynamique, les autorités marocaines ont jugé nécessaire de prolonger ce dispositif pour préserver les besoins de l’industrie locale, tout en luttant contre les exportations illicites et les circuits informels.
Le cadre réglementaire, qui est appliqué depuis maintenant quatre ans, impose aux exportateurs de demander une autorisation préalable pour pouvoir expédier du cuivre jaune, afin de garantir que les ressources du pays soient utilisées de manière optimale. Les autorités ont pour objectif de contrôler les sorties de ce métal, dont les prix connaissent de fortes fluctuations sur le marché international, et de renforcer les mécanismes de régulation des métaux non ferreux, tels que le cuivre rouge et l’aluminium.
En prolongeant cette mesure, le gouvernement marocain s'inscrit dans une politique plus large de structuration de la filière locale des métaux, incitant les opérateurs à privilégier la transformation industrielle au sein du pays plutôt que l'exportation brute. Cette initiative vise également à limiter les exportations non contrôlées et à mieux encadrer le secteur, qui connaît une augmentation significative de la demande, notamment en Europe et en Asie.
Les autorités douanières restent particulièrement vigilantes face aux risques de fraude et de sous-déclaration, ayant déjà procédé à plusieurs saisies de cargaisons non conformes à la réglementation en vigueur. Ainsi, le Maroc entend conserver une position de régulation renforcée sur ses ressources minérales stratégiques tout en assurant une croissance durable de son secteur industriel.
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