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Le Maroc, un des 1ers pays à soutenir le Venezuela
La capitale péruvienne Lima a accueilli, mardi, la Conférence internationale pour la démocratie au Venezuela qui a enregistré la participation d’une soixantaine de pays dont le Maroc, dans le but de rechercher des solutions à la crise politique, économique et humanitaire qui sévit depuis des années dans le pays caribéen.
Le Maroc était représenté à cette conférence par M. Fouad Yazough, ambassadeur directeur général des relations bilatérales et des affaires régionales au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, qui dirigeait une délégation composée notamment de l’ambassadeur du Maroc au Pérou, M. Amin Chaoudri.
Dans une déclaration à la MAP, M. Yazough a indiqué que le Maroc a été l’un des premiers pays à soutenir la lutte du peuple vénézuélien, grâce notamment au soutien du Royaume à l’Assemblée nationale vénézuélienne (Parlement) pour restaurer la démocratie et surmonter la crise humanitaire que traverse le pays caribéen.
À cet égard, il a ajouté que le Maroc participe à cette conférence internationale aux côtés de 60 pays qui avaient adopté une position similaire à la position du Royaume sur la crise au Venezuela, soulignant que la conférence était axée sur les mécanismes qui forceraient le régime vénézuélien à rétablir la démocratie et à répondre aux aspirations de la population.
S’exprimant lors de la conférence, le ministre péruvien des Relations extérieures, Néstor Popolizio, a souligné que « le moment est venu de prendre des décisions sur la situation au Venezuela et que l’indifférence de la communauté internationale n’est pas une option ».
La Conférence internationale pour la démocratie au Venezuela est une initiative diplomatique qui a réuni pour la première fois des pays des cinq continents dans le but de « trouver un moyen constitutionnel de sortir de la grave crise politique, sociale et humanitaire que traverse ce pays des Caraïbes », a-t-il déclaré.
Et de souligner que cette crise n’avait pas cessé de s’aggraver et avait eu de plus en plus de répercussions régionales, puisque plus de quatre millions de Vénézuéliens « ont été forcés de quitter leur pays, provoquant une migration sans précédent dans l’histoire du continent sud-américain ».
Le chef de la diplomatie péruvienne a également réitéré que « toute solution possible » à la crise vénézuélienne « commence par la décision de rétablir le droit du peuple vénézuélien de choisir librement, de manière transparente et avec toutes les garanties nécessaires ses dirigeants ».
Le diplomate en chef péruvien a réitéré la position de son pays et du groupe de Lima affirmant que ce processus devait se dérouler « de manière pacifique et dirigé par les Vénézuéliens eux-mêmes », et devait résulter d’un « accord reposant sur une volonté politique réelle autorisant l’appel immédiat à des élections libres ».
Une délégation américaine conduite par le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, et le Secrétaire au Commerce Wilbur Ross, a assisté à la conférence de Lima, dont l’organisation a été confiée au Pérou en avril dernier.
Source : MAP
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