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Le Pape Léo XIV célèbre sa première messe dans la Chapelle Sixtine
L’Église catholique a tourné une nouvelle page de son histoire avec l’élection, jeudi 8 mai 2025, du cardinal américain Robert Prevost en tant que nouveau souverain pontife. Désormais connu sous le nom de Léo XIV, il devient le premier pape originaire des États-Unis, succédant à François, décédé le mois dernier à l’âge de 88 ans.
Le conclave, particulièrement rapide, n’a duré que deux jours avant que la traditionnelle fumée blanche ne s’élève de la Chapelle Sixtine. La surprise n’en a été que plus grande : Prevost, discret mais influent, n’était pas considéré comme favori. Âgé de 69 ans, il est double citoyen américain et péruvien, et a exercé pendant des années comme missionnaire puis évêque dans le nord du Pérou.
Dès vendredi, le nouveau pape célébrera une messe avec les cardinaux dans la Chapelle Sixtine. Il partagera ensuite un déjeuner avec eux, avant leur retour dans leurs diocèses respectifs. Léo XIV hérite d’une Église confrontée à de nombreuses tensions : déficit financier, débats internes sur l’accueil des fidèles LGBT, les divorcés remariés, ou encore la place des femmes dans les responsabilités ecclésiales.
En Amérique latine, et particulièrement à Chiclayo, ville péruvienne où Prevost a été évêque, l’annonce de son élection a été accueillie par des scènes de joie. Les cloches ont retenti et les fidèles se sont rassemblés pour saluer celui qu’ils considèrent comme « l’un des leurs ».
Peu connu du grand public, Léo XIV s’est néanmoins forgé une réputation solide au sein de la Curie romaine. En 2023, il a été nommé à la tête du dicastère chargé des nominations épiscopales, une fonction stratégique qui lui a permis d’influencer le profil des nouveaux évêques à travers le monde. Proche de François, il est perçu comme un homme de continuité, soucieux de dialogue et de réforme mesurée.
Son choix de nom, Léo XIV, n’est pas anodin : il renvoie à Léo XIII, pape à la fin du XIXe siècle, célèbre pour son engagement en faveur de la justice sociale et pour avoir posé les bases de la doctrine sociale de l’Église. Un signe que le nouveau pape pourrait inscrire son action dans le sillage de cette tradition.
Fait notable, lors de sa première apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre, Léo XIV s’est exprimé en italien et en espagnol, mais pas en anglais. Une manière sans doute de souligner sa vocation universelle, bien au-delà de ses racines américaines.
Salué par le président Donald Trump, qui a parlé d’un « grand honneur pour notre pays », le pape Léo XIV pourrait néanmoins adopter une posture indépendante. Des messages antérieurs publiés sur son compte personnel X (ex-Twitter) révèlent ses critiques à l’encontre des politiques de Trump et de son vice-président JD Vance.
Avec un style sobre, une vision ancrée dans les réalités sociales et une expérience internationale solide, Léo XIV s’apprête à diriger l’Église dans une époque de mutation. Son pontificat s’ouvre sous le signe de la modération, du dialogue et d’un attachement profond aux valeurs humaines.
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