- 17:10Le Québec suspend ses missions de recrutement à l’étranger face aux tensions migratoires
- 17:00Vladimir Poutine : vers une paix conditionnelle en Ukraine
- 16:07L'engagement associatif au Maroc : plus de 470 candidatures en 2024
- 15:49Lancement d'un programme d'aide sociale directe : un nouvel espoir pour les familles marocaines
- 15:36Surpopulation carcérale : les prisons Marocaines à 159% de leur capacité en 2023, un rapport alarmant
- 15:36Tanger : Une enquête judiciaire ouverte après le meurtre d'une mère et une tentative d'assassinat sur ses enfants
- 15:15Sidaction Maroc : La 10ème édition se lance dimanche prochain pour soutenir la lutte contre le VIH/Sida
- 14:29WAM Morocco 2025 : Le Maroc se positionne comme un leader mondial de la fabrication avancée et de la logistique durable
- 14:28Rencontres diplomatiques : le Maroc et la Guinée unis pour un avenir commun
Suivez-nous sur Facebook
Les pêcheurs d'Urk craignent les conséquences du Brexit
Les pêcheurs de la petite ville d'Urk, aux Pays-Bas, sont inquiets. Alors que les décideurs politiques négocient les termes d'un nouveau partenariat, eux craignent de ne plus pouvoir aller pêcher dans les eaux britanniques, particulièrement fertiles.
"Ce n'est pas bon pour l'avenir"
Tromp van Slooten est propriétaire d'une entreprise de pêche de mer à Harlingen. Son équipage pêche dans les eaux britanniques puis la récolte est emmenée à Urk, une petite ville à 90 km de là. "Maintenant, avec le Brexit, ils quittent les eaux anglaises et ils vont dans les eaux néerlandaises et allemandes, donc il y a beaucoup de pêche à un seul endroit et ce n'est pas bon pour la pêche.", explique-t-il. "Je ne pense pas que ce soit la bonne manière de faire, de dire 'nous on sort et vous, vous quittez nos eaux. Ce n'est pas bon pour l'avenir.
Le cas de la ville d'Urk
Urk est une jolie ville côtière. Elle est décorée de nombreux objets symbolisant son patrimoine de pêche, qui constituent un peu son ADN. En son centre, le marché aux poissons : les poissons y sont triés, pesés et vendus aux enchères. Environ un tiers des poissons des Pays-Bas y sont achetés et vendus et environ 40% de ces poissons proviennent des eaux britanniques.
Geert Meun, secrétaire en chef de Visned - une association de pêche basée à Urk, ne cache pas son inquiétude "Le pire des scénarios serait que nous devions fermer de nombreuses usines, que nous devions mettre nos bateaux à la casse, parce que les eaux britanniques sont très importantes pour nous. Si nous ne pouvons plus pêcher là, ce sera un désastre. "
L'optimisme, tout de même
Mais Urk n'est pas seule. D'autres villes de pêcheurs des Pays-Bas sont confrontées au même dilemme. De même que d'autres villes d'autres pays d'Europe. Dès lors, l'optimisme demeure. "De l'Espagne à la Suède, de l'Irlande à l'Allemagne, ils pêchent tous dans les eaux britanniques Donc je pense qu'on aboutira à un résultat, au plus proche de ce que nous avons maintenant: status quo, stocks partagés, marchés partagés.", affirme Gerard van Balsfoort, président de l'Alliance européenne de la pêche.
Le négociateur du Brexit Michel pour l'UE a déclaré qu'il y avait un «intérêt mutuel» à trouver un accord «équilibré» pour la pêche. Mais il pourrait toutefois rencontrer des eaux plus agitées que prévu.
Source : Euronews