-
19:15
-
19:08
-
18:45
-
18:28
-
18:12
-
18:03
-
17:31
-
17:18
-
17:05
-
16:45
-
16:43
-
16:34
-
16:19
-
16:10
-
16:05
-
16:02
-
15:46
-
15:38
-
15:25
-
15:14
-
15:10
-
15:00
-
14:47
-
14:46
-
14:35
-
14:31
-
14:18
-
14:00
-
13:51
-
13:45
-
13:36
-
13:16
-
13:00
-
12:45
-
12:34
-
12:00
-
11:45
-
11:39
-
11:30
-
11:00
-
10:57
-
10:45
-
10:34
-
10:10
-
10:00
-
09:57
-
09:53
-
09:45
-
09:34
-
09:28
-
09:17
-
09:00
-
08:56
-
08:50
-
08:34
-
08:00
-
07:51
-
07:49
-
07:37
-
07:31
-
07:30
-
07:17
-
07:10
-
22:10
-
21:45
-
21:10
-
20:30
-
20:00
Suivez-nous sur Facebook
Les producteurs ivoiriens frustrés malgré l’augmentation des prix
Le 30 septembre, le gouvernement de la Côte d'Ivoire a annoncé une hausse significative de 20 % des tarifs d’achat de cacao destinés aux planteurs, portant le prix au kilo à 1 800 francs CFA. Bien que cette décision marque une amélioration par rapport aux prix de l'année précédente, qui étaient fixés à 1 500 francs CFA, les producteurs restent insatisfaits, affirmant que cette augmentation ne correspond pas à la réalité du marché mondial.
Koffi Kanga, président de l’Association des producteurs de café-cacao de la Côte d'Ivoire (Anaproci), a exprimé son mécontentement en déclarant que le nouveau prix ne reflète pas la flambée des cours mondiaux du cacao. Selon lui, les producteurs espéraient que le prix serait au moins à 60 % du prix CAF, conformément aux dispositions régissant la commercialisation du cacao.
Malgré ces préoccupations, les autorités ivoiriennes estiment que cette hausse devrait suffire à répondre aux besoins des producteurs et ont promis de financer une couverture maladie universelle pour près d’un million d’agriculteurs. Cependant, les défis persistent pour ces producteurs, qui font face à des vergers vieillissants et à des maladies ravageant leurs plantations.
En parallèle, le gouvernement a également décidé d’augmenter le prix d’achat du café, le portant à 1 500 francs CFA, en hausse par rapport à 900 francs CFA l’année dernière. Avec environ 1 million d'emplois liés à la culture du cacao et 5 millions de personnes en dépendant, ce secteur demeure vital pour l'économie ivoirienne.