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Les producteurs ivoiriens frustrés malgré l’augmentation des prix
Le 30 septembre, le gouvernement de la Côte d'Ivoire a annoncé une hausse significative de 20 % des tarifs d’achat de cacao destinés aux planteurs, portant le prix au kilo à 1 800 francs CFA. Bien que cette décision marque une amélioration par rapport aux prix de l'année précédente, qui étaient fixés à 1 500 francs CFA, les producteurs restent insatisfaits, affirmant que cette augmentation ne correspond pas à la réalité du marché mondial.
Koffi Kanga, président de l’Association des producteurs de café-cacao de la Côte d'Ivoire (Anaproci), a exprimé son mécontentement en déclarant que le nouveau prix ne reflète pas la flambée des cours mondiaux du cacao. Selon lui, les producteurs espéraient que le prix serait au moins à 60 % du prix CAF, conformément aux dispositions régissant la commercialisation du cacao.
Malgré ces préoccupations, les autorités ivoiriennes estiment que cette hausse devrait suffire à répondre aux besoins des producteurs et ont promis de financer une couverture maladie universelle pour près d’un million d’agriculteurs. Cependant, les défis persistent pour ces producteurs, qui font face à des vergers vieillissants et à des maladies ravageant leurs plantations.
En parallèle, le gouvernement a également décidé d’augmenter le prix d’achat du café, le portant à 1 500 francs CFA, en hausse par rapport à 900 francs CFA l’année dernière. Avec environ 1 million d'emplois liés à la culture du cacao et 5 millions de personnes en dépendant, ce secteur demeure vital pour l'économie ivoirienne.