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Tourisme marocain : un été en demi-teinte face à la hausse des prix
Après un début d’année 2025 prometteur, le tourisme marocain connaît un ralentissement préoccupant. Si les chiffres mensuels affichaient une progression remarquable de +27% en avril, ils se sont effondrés à seulement +6% en juillet, rompant avec la dynamique positive observée en janvier (+27%) et février (+22%). Ce fléchissement, qui ne peut plus être attribué à des facteurs saisonniers comme le Ramadan, met en lumière des fragilités dans le modèle touristique du Royaume.
Zoubir Bouhout, expert en tourisme, s’inquiète particulièrement de cette « baisse d’affluence », notamment à Saïdia, traditionnellement très fréquentée en juillet. Malgré l’arrivée d’environ 1,52 million de Marocains résidant à l’étranger (MRE), soit une hausse de 13% par rapport à l’an dernier, les villes côtières n’ont pas enregistré le flux attendu. Selon Bouhout, cette situation révèle « de réelles questions sur la promotion, la communication et la qualité de l’accueil des visiteurs ».
Un facteur clé de ce recul est le coût élevé de l’hébergement. Des hôtels 4 étoiles pratiquant des tarifs jugés excessifs découragent de nombreux touristes, y compris les MRE, qui cherchent désormais des alternatives plus abordables. Ce phénomène a des répercussions directes sur l’activité touristique et pourrait menacer l’emploi et la stabilité économique dans les régions concernées.
L’expert appelle les autorités locales et centrales à intervenir rapidement. Les présidents de région et les walis sont encouragés à renforcer les initiatives de promotion et à surveiller de près la performance des responsables locaux. Bouhout recommande également que l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et le Ministère du Tourisme ouvrent une enquête pour identifier les causes profondes de cette baisse et mettre en place des mesures correctives.
Alors que les vidéos et publications sur les réseaux sociaux illustrent certains manquements dans l’accueil et la gestion touristique, il est essentiel d’adopter une approche coordonnée et structurée. Revoir la politique tarifaire, améliorer la communication et renforcer la qualité des services apparaît comme indispensable pour préserver l’élan de 2025 et garantir la pérennité d’un secteur vital pour l’économie marocaine.