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Maroc vs Algérie : Qui veut la guerre ?

Maroc vs Algérie : Qui veut la guerre ?
Mercredi 24 Avril 2024 - 11:22
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Dans le ciel du Maghreb, les nuages s'amoncellent. Non pas ceux de la pluie, mais bien ceux de la suspicion et de la méfiance. Le dernier rapport de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) vient de jeter un nouveau pavé dans la mare déjà agitée des relations entre le Maroc et l'Algérie.

Le Maroc désarme... son budget

D'un côté, le Maroc. Le royaume chérifien a décidé de mettre de l'eau dans son vin, ou plutôt dans son budget de défense. En 2023, ses dépenses militaires ont baissé de 2,5 % pour atteindre 5,2 milliards de dollars. Une décision sage face à un contexte économique incertain. 

L'Algérie muscle ses biceps militaires

De l'autre côté, l'Algérie. Chez le voisin de l'Est, c'est un tout autre son de cloche. Les dépenses militaires ont explosé de 76 % en 2023, pour s'établir à un montant record de 18,3 milliards de dollars. Du jamais vu depuis 1974 ! La manne financière générée par les exportations de gaz vers les pays européens, en pleine crise énergétique, n'y est sans doute pas pour rien.

Deux poids, deux mesures

Le SIPRI est formel : le Maroc et l'Algérie restent les plus gros dépensiers en armement de la sous-région d'Afrique du Nord. A eux deux, ils représentent 82 % des dépenses militaires totales de la région en 2023. 

Derrière les chiffres, des enjeux

La prudence budgétaire du Maroc s'explique par un contexte économique délicat. Mais qu'en est-il de l'Algérie ? L'augmentation fulgurante de ses dépenses militaires soulève des questions sur ses priorités et sur les tensions géopolitiques dans la région.

Vers une nouvelle escalade ?

L'avenir des dépenses militaires au Maghreb reste incertain. Les facteurs économiques, politiques et géopolitiques continueront à jouer un rôle déterminant dans les décisions budgétaires des deux pays. Une chose est sûre : ces courses aux armements ne font qu'alimenter les tensions entre le Maroc et l'Algérie et ne contribuent en rien à la paix et à la stabilité de la région.

 


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