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Gaza : au moins 40 morts après de nouvelles frappes israéliennes

13:05

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Gaza-ville continue de subir de violents bombardements, plongeant ses habitants dans une situation humanitaire alarmante. Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes, dont plusieurs enfants, ont trouvé la mort ces derniers jours dans la bande de Gaza.

Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a indiqué que les quartiers de Zeitoun et Tal al-Hawa, dans le nord de Gaza, sont particulièrement visés. « Plus de 50.000 personnes restent piégées, privées d’eau et de nourriture », a-t-il déclaré, accusant Israël de mener une opération de « nettoyage ethnique ». Les équipes de secours affirment ne pas pouvoir accéder aux blessés en raison des combats intenses.

De son côté, l’armée israélienne conteste ces bilans, estimant que « les institutions de Gaza sont sous contrôle du Hamas ». Elle assure respecter le droit international et affirme mettre en œuvre des moyens pour limiter les pertes civiles. Tsahal a confirmé que ses forces mènent actuellement des opérations à la périphérie de Gaza-ville, avec pour objectif annoncé de neutraliser le Hamas et de libérer les otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.

Sur le terrain, les civils décrivent une réalité dramatique. « Nous avons oublié ce que veut dire dormir », confie Ghassan Kashko, réfugié avec sa famille dans une école transformée en abri. « Les bombardements ne cessent pas, et nous n’avons plus ni nourriture ni eau potable. »

Alors que les frappes se poursuivent, le Cogat, organisme israélien chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens, a annoncé l’arrivée prochaine de tentes et d’équipements destinés aux déplacés. L’aide humanitaire, fournie par l’ONU et des ONG, doit transiter par le point de passage de Kerem Shalom.

Depuis le déclenchement de la guerre, le 7 octobre, le conflit a fait 1.219 morts en Israël, majoritairement des civils, et plus de 61.000 victimes à Gaza, selon le ministère de la Santé local. L’ONU qualifie ces chiffres de crédibles et alerte sur l’ampleur de la catastrophe humanitaire.