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Menaces numériques : le Maroc concentre 41 % des cyberattaques détectées en Afrique
Les petites et moyennes entreprises marocaines sont désormais au cœur de la menace cyber. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par le laboratoire russe Kaspersky, qui dresse un état des lieux précis des attaques informatiques ciblant les PME en Europe et en Afrique.
Selon ce document, le Maroc concentre à lui seul 41 % des attaques recensées sur le continent africain, devant la Tunisie (24 %), l’Algérie (16 %), le Sénégal et le Cameroun (7 % chacun) ainsi que la Côte d’Ivoire (5 %). Une situation qui illustre, selon les experts, la forte digitalisation du tissu entrepreneurial marocain, mais aussi la vulnérabilité structurelle des PME locales face à des menaces de plus en plus sophistiquées.
Les PME, nouvelles cibles privilégiées
Les chercheurs de Kaspersky notent que les petites structures subissent désormais la même pression que les grandes entreprises, sans en avoir les moyens humains ou financiers pour y faire face.
« L’efficacité de la protection ne dépend pas du coût des solutions, mais de la compréhension des mécanismes d’attaque », explique Marc Rivero, spécialiste principal du laboratoire, qui appelle les dirigeants à « se concentrer sur la structure des menaces plutôt que sur des produits coûteux ».
Les attaques prennent des formes variées : portes dérobées, chevaux de Troie, téléchargeurs non viraux ou objets malveillants dissimulés dans des outils numériques de confiance. Les cybercriminels exploitent en effet des plateformes familières comme Microsoft Office, Google Drive ou ChatGPT pour tromper la vigilance des employés.
L’Europe aussi sous tension
En Europe, la tendance est similaire : l’Autriche concentre 40 % des attaques observées, suivie par l’Italie (25 %), l’Allemagne (11 %), l’Espagne (10 %) et la France (4 %). Là aussi, les malwares non viraux progressent, tirant parti d’interfaces légitimes pour infiltrer les systèmes d’entreprises de taille moyenne.
Selon Kaspersky, la confiance accordée à ces environnements numériques constitue la faille principale : les pirates s’en servent pour introduire des programmes malveillants sans alerter les antivirus traditionnels.