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Le marché immobilier marocain poursuit sa dynamique au troisième trimestre 2025
L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a poursuivi sa trajectoire ascendante au troisième trimestre 2025, enregistrant une hausse annuelle de 1,2%, selon les données conjointes de Bank Al-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie. Cette progression confirme la vigueur retrouvée du marché immobilier, stimulée par un contexte économique en reprise et par une demande plus soutenue dans les principales villes du Royaume.
Les prix ont évolué favorablement dans les trois grandes catégories d’actifs : +1,5% pour le résidentiel, +1% pour les terrains et +1,4% pour les biens à usage professionnel. Cette tendance s’accompagne d’une nette hausse des transactions, en progression de 26,6% en glissement annuel. Le dynamisme du professionnel, en hausse de 56,2%, se distingue tout particulièrement, traduisant un regain d’intérêt pour les locaux commerciaux et les bureaux.
Comparé au trimestre précédent, l’IPAI affiche une hausse de 1,1%, portée par des évolutions similaires : +1,5% pour le résidentiel, +1,3% pour les terrains et +0,3% pour les biens professionnels. Les transactions suivent ce rythme avec une augmentation trimestrielle de 14%.
Cette dynamique n’est toutefois pas homogène d’une ville à l’autre. À Rabat, les prix ont grimpé de 3,2% et les ventes ont bondi de 27,4%, reflétant une demande soutenue, notamment pour les biens professionnels (+48,8%). Casablanca affiche une hausse généralisée des prix (+1,2%) et une recrudescence marquée des transactions résidentielles (+26,7%), bien que les ventes de terrains y reculent de 8,5%.
À Marrakech, les prix progressent de 1% malgré un léger retrait des transactions (-0,5%), pénalisées par un net recul du segment professionnel (-27,8%). Tanger, de son côté, enregistre une hausse de 1,8% des prix, portée par les terrains (+4,3%), tandis que les ventes y progressent de 19,4%.
Le marché marocain confirme ainsi une dynamique solide, nourrie par la diversité des projets urbains, les chantiers structurants en cours et les anticipations liées au Mondial 2030. Une tendance qui pourrait se maintenir au cours des prochains trimestres, sous l’effet combiné des investissements publics et de la modernisation des infrastructures.
