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Netanyahu attendu à l’ONU sous la pression de Trump

11:46
Netanyahu attendu à l’ONU sous la pression de Trump

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’apprête à prendre la parole ce vendredi à la tribune de l’ONU dans un climat tendu. Alors qu’il promet de dénoncer les pays qui ont reconnu l’État palestinien, il se retrouve fragilisé par la mise en garde ferme de Donald Trump, qui a déclaré jeudi qu’il ne permettrait « en aucun cas » l’annexion de la Cisjordanie occupée.

L’avertissement du président américain intervient après la reconnaissance officielle de l’État palestinien par une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, à l’occasion d’un sommet organisé à New York. Un geste qui porte désormais à plus de 150 le nombre d’États membres de l’ONU favorables à la solution à deux États.

Netanyahu a déjà annoncé son intention d’étendre la colonisation en Cisjordanie, tandis que certains de ses ministres d’extrême droite appellent à l’annexion pure et simple du territoire. Des positions qui accentuent l’isolement diplomatique d’Israël au moment où la guerre à Gaza, déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, approche de sa deuxième année.

Donald Trump a quant à lui dévoilé cette semaine un plan de paix en 21 points présenté à plusieurs pays arabes et musulmans. Ce document prévoit notamment un cessez-le-feu permanent à Gaza, la libération des otages israéliens, un retrait de l’armée israélienne et une gouvernance du territoire sans le Hamas.

Jeudi, le président palestinien Mahmoud Abbas, privé de visa américain et contraint de s’exprimer par vidéo, a répété que le Hamas n’aurait « aucun rôle » dans la future gouvernance palestinienne et a appelé les pays n’ayant pas encore reconnu la Palestine à franchir le pas.

À New York, des manifestants se sont rassemblés pour dénoncer la venue de Netanyahu, visé depuis fin 2024 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. « Les criminels de guerre ne méritent pas de tranquillité d’esprit », a lancé Andrea Mirez, militante présente devant l’hôtel du Premier ministre israélien.

Tout porte à croire que le discours de Netanyahu à l’ONU, annoncé comme offensif, marquera une nouvelle étape dans l’escalade verbale entre Israël, ses opposants et une communauté internationale de plus en plus divisée sur la question palestinienne.



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