- 18:32Trêve à Gaza : Le premier échange d'otages et de prisonniers prévu dimanche
- 17:58Baisse significative de la pêche à Tan-Tan en 2024 : Une chute de 45% des quantités débarquées
- 17:20Effondrement d’une terrasse à Bois-Guillaume : un bilan de 11 blessés près de Rouen
- 16:33Mercato : Kvaratskhelia au PSG, Haaland prolonge à City
- 15:26Open d’Australie : Monfils, Swiatek, Lys... Ce qu’il faut retenir de la nuit à Melbourne
- 14:23Explosions à Jérusalem après un tir depuis le Yémen
- 13:44Attaque russe à Kiev : quatre morts dans le district Shevchenkivsky
- 13:06Situation financière du Maroc : Un focus sur les tendances de décembre 2024
- 12:20Les « Guerrières De La Paix » nommées pour le prix Nobel de la paix 2025
Suivez-nous sur Facebook
Rabat-Salé-Kénitra recycle les eaux usées pour préserver ses ressources en eau
Face à l'intensification du stress hydrique, la région de Rabat-Salé-Kénitra a mis en place, ces dernières années, des Stations de prétraitement des eaux usées (STEP) pour produire des ressources hydriques de valeur et préserver l'environnement. Ces installations permettent la réutilisation des eaux usées traitées pour l'arrosage des espaces verts et des terrains de golf, favorisant ainsi le recyclage des nutriments et la réduction de la pollution.
« En accord avec les hautes orientations royales, un projet de réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts a été lancé en 2019 », déclare Imane Bey, directrice générale par intérim des Services permanents de contrôle de Rabat. Ce projet comprend plusieurs infrastructures, dont six stations situées à Oum Azza, Skhirat, Bouregreg, Ain Aouda, Tamesna et Salé.
Ces stations produisent quotidiennement 56.000 m³ d’eaux usées traitées, avec une capacité de stockage totale d’environ 30.000 m³. Les eaux traitées sont transportées via 400 km de canalisations pour irriguer 1.200 ha d'espaces verts publics dans les villes de Rabat, Salé, Témara, Harhoura et Skhirat. Elles sont également utilisées pour des besoins industriels, comme le lavage de véhicules et l'entretien des voiries.
Une quinzaine de bornes intelligentes ont été installées pour remplacer les bornes d’incendie classiques. Ces bornes, dotées de systèmes de paiement par carte intelligente, permettent un accès contrôlé et un paiement anticipé en fonction des besoins.
Depuis le lancement du projet, la consommation d'eau potable dans la région a diminué de 11,7 millions de m³, affirme Mme Bey. Un Bureau de commande centralisée (BCC) assure un suivi rigoureux de la qualité des eaux traitées, conformément aux normes internationales.
Ce projet s'inscrit dans le Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation (PNAEPI), lancé en 2020, qui a permis de réaliser plusieurs projets de réutilisation des eaux usées, atteignant un volume de 37 Mm³/an pour l’arrosage de 31 parcours de golf et d’espaces verts dans 17 villes. À horizon 2027, le PNAEPI prévoit de mobiliser 137 Mm³ pour l’arrosage de 19 autres golfs et pour d'autres projets agricoles et industriels.
Le Programme prévoit également des projets futurs, conformément aux orientations royales, incluant la construction de barrages, le dessalement de l’eau de mer pour atteindre un volume de 1,7 Mm³/an, le transfert d'eau entre les bassins du Loukkos et d’Oum Er-Rbia pour un volume de 1 Mm³/an, ainsi que des mesures d’économie d’eau. Mme Bey souligne l'importance de la rationalisation de l’usage de l'eau, en interdisant l’arrosage avec de l’eau conventionnelle et en encourageant l’utilisation des eaux usées traitées.
Commentaires (0)