- 10:57Le Maroc accueillera la 58ème session de la CEA en mars 2026
- 10:38Charte de l'investissement : bilan positif un an après son lancement
- 10:18Enquête sur des irrégularités à Targuist : le président communal dans la tourmente
- 09:49Incident à Denver : Un Boeing 737-800 d’American Airlines prend feu après l’atterrissage
- 09:38Polémique autour de la révocation de seize directeurs régionaux de l'éducation nationale
- 09:27Urbanisation au Maroc : Une expansion rapide qui pose des défis de gouvernance
- 09:12Transitaires sous pression : les douanes intensifient le recouvrement des dettes
- 08:50Adoption de décrets et nominations stratégiques : le conseil du gouvernement en action
- 08:21CIH Bank : Une année 2024 marquée par une forte croissance
Suivez-nous sur Facebook
Sarkozy face au faisceau d'indices dans le procès libyen
Le procès qui oppose l’ex-président français Nicolas Sarkozy à l’accusation de financement illicite de sa campagne électorale par la Libye continue de captiver l’attention. Depuis le début du procès il y a un mois, Sarkozy persiste à nier les accusations, insistant sur l'absence totale de preuves concrètes. Selon lui, il n'y a « aucune preuve », « rien », ni même le « début d’un commencement de financement » en provenance de la Libye.
Le tribunal, quant à lui, rappelle régulièrement que la preuve ne se limite pas aux documents formels. La présidente Nathalie Gavarino a pris soin de souligner que « la preuve peut résulter d’un faisceau d’indices », soulignant l’importance d’un ensemble d’éléments, y compris des témoignages, pour établir une culpabilité.
Ce mercredi, la question de l’exfiltration discrète de Bechir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, s’est imposée comme un point central du débat. Selon l'accusation, cette opération, en 2012, aurait été orchestrée par Sarkozy pour protéger des secrets compromettants. L’ancien président s’est défendu en affirmant qu'il n’avait pas été au courant de la notice rouge d'Interpol le concernant, et qu’il n'aurait jamais empêché l'exfiltration de Saleh, la qualifiant d’un simple « imbroglio juridique ».
Sarkozy a dépeint les événements de manière théâtrale, en insistant sur le fait que la Libye n'était pas une priorité en pleine campagne présidentielle de 2012. Ses dénégations ont soulevé de nombreuses questions et tensions dans la salle d’audience, et la présidente n'a pas manqué de lui faire remarquer son manque de spontanéité dans ses réponses.
En dépit des multiples témoignages et indices qui ont émergé au cours du procès, l'ancien président persiste à affirmer qu’aucun élément tangible n'a été fourni pour prouver l'existence d'un financement libyen. « Si on parle de dizaines de millions, il serait bien de trouver une trace ! », a-t-il rétorqué en réponse aux preuves indirectes avancées par l'accusation.
Le procès s’annonce complexe et pourrait durer encore plusieurs semaines. L’issue reste incertaine, entre le faisceau d'indices présenté par l'accusation et les dénégations fermes de l’ancien président.
Commentaires (0)