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Sarkozy face au faisceau d'indices dans le procès libyen
Le procès qui oppose l’ex-président français Nicolas Sarkozy à l’accusation de financement illicite de sa campagne électorale par la Libye continue de captiver l’attention. Depuis le début du procès il y a un mois, Sarkozy persiste à nier les accusations, insistant sur l'absence totale de preuves concrètes. Selon lui, il n'y a « aucune preuve », « rien », ni même le « début d’un commencement de financement » en provenance de la Libye.
Le tribunal, quant à lui, rappelle régulièrement que la preuve ne se limite pas aux documents formels. La présidente Nathalie Gavarino a pris soin de souligner que « la preuve peut résulter d’un faisceau d’indices », soulignant l’importance d’un ensemble d’éléments, y compris des témoignages, pour établir une culpabilité.
Ce mercredi, la question de l’exfiltration discrète de Bechir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, s’est imposée comme un point central du débat. Selon l'accusation, cette opération, en 2012, aurait été orchestrée par Sarkozy pour protéger des secrets compromettants. L’ancien président s’est défendu en affirmant qu'il n’avait pas été au courant de la notice rouge d'Interpol le concernant, et qu’il n'aurait jamais empêché l'exfiltration de Saleh, la qualifiant d’un simple « imbroglio juridique ».
Sarkozy a dépeint les événements de manière théâtrale, en insistant sur le fait que la Libye n'était pas une priorité en pleine campagne présidentielle de 2012. Ses dénégations ont soulevé de nombreuses questions et tensions dans la salle d’audience, et la présidente n'a pas manqué de lui faire remarquer son manque de spontanéité dans ses réponses.
En dépit des multiples témoignages et indices qui ont émergé au cours du procès, l'ancien président persiste à affirmer qu’aucun élément tangible n'a été fourni pour prouver l'existence d'un financement libyen. « Si on parle de dizaines de millions, il serait bien de trouver une trace ! », a-t-il rétorqué en réponse aux preuves indirectes avancées par l'accusation.
Le procès s’annonce complexe et pourrait durer encore plusieurs semaines. L’issue reste incertaine, entre le faisceau d'indices présenté par l'accusation et les dénégations fermes de l’ancien président.
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