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Sarkozy clame son innocence : "Pas un centime libyen dans ma campagne"
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a réaffirmé avec force son innocence jeudi dernier à la barre du tribunal de Paris. « Vous ne trouverez jamais, jamais non pas un euro, mais pas un centime libyen dans ma campagne », a-t-il martelé, lors de sa première prise de parole dans le procès qui l’oppose à des accusations de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Face aux juges, Sarkozy, poursuivi aux côtés de 11 autres prévenus, a dénoncé une décennie de « calomnies » et d’investigations qu’il qualifie de vaines. « Dix ans d’enquête, 48 heures de garde à vue, 60 heures d’interrogatoire… On a trouvé quoi ? Rien, me concernant », a-t-il déclaré avec véhémence, avant de conclure : « Il n’y a pas d’argent de la corruption car il n’y a pas eu de corruption du candidat. »
Le procès, qui doit se poursuivre jusqu’au 10 avril, repose sur des accusations graves, incluant corruption, recel de détournement de fonds publics et financement illégal de campagne. Si le tribunal le reconnaît coupable, Sarkozy risque jusqu’à 10 ans de prison, une amende de 375 000 euros et une inéligibilité de cinq ans.
Dans son propos liminaire, l’ancien président s’est engagé à répondre à toutes les questions posées durant les audiences : « J’ai toujours assumé mes responsabilités et je compte bien le faire pendant ces quatre mois. » Malgré ses critiques passées envers certains magistrats, Sarkozy a tenu à exprimer sa foi en l’institution judiciaire, déclarant : « Je n’ai aucun compte à régler et je fais confiance à la justice de mon pays. »
Ce procès constitue un nouvel épisode judiciaire dans une carrière politique marquée par plusieurs affaires. Reste à savoir si l’ancien chef de l’État parviendra à convaincre les juges de son innocence, dans un contexte où les enjeux politiques et judiciaires se croisent de manière explosive.
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