Dernières nouvelles

Heures de prière

Fajr
Lever du soleil
Dhuhr
Asr
Maghrib
Isha

Horaires des autres villes

Suivez-nous sur Facebook

Walaw

International

Vote de confiance : Bayrou fragilisé, Bardella se dit prêt à gouverner

08:46

Zoom

Le climat politique français s’enlise dans une impasse à la veille d’un vote crucial. Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a dénoncé mardi soir sur TF1 un « blocage institutionnel » et exhorté Emmanuel Macron à « en revenir aux urnes », soit par une dissolution de l’Assemblée nationale, soit par sa propre démission. L’eurodéputé d’extrême droite a affirmé être « prêt » à assumer la succession de François Bayrou à Matignon.

Cette déclaration survient au lendemain de l’annonce du Premier ministre, qui a fixé au 8 septembre un vote de confiance devant les députés. Une initiative risquée tant les oppositions, de gauche comme de droite, ont déjà annoncé leur refus d’accorder leur soutien. Le RN, par la voix de Marine Le Pen, a réaffirmé que seule une dissolution pourrait, selon elle, « rendre aux Français le choix de leur destin ».

Selon les projections, plus de 330 députés — issus du RN, de l’Union des droites, mais aussi du Parti socialiste, de La France insoumise, des Écologistes et du Parti communiste — s’apprêtent à voter contre le maintien de François Bayrou à Matignon. Un chiffre suffisant pour provoquer la chute du gouvernement, huit mois seulement après son arrivée.

Face à cette menace, François Bayrou a appelé les élus à « choisir entre le chaos et la responsabilité », exhortant les oppositions à dépasser leurs « réflexes spontanés ». Mais la tâche s’annonce ardue : selon un sondage Elabe publié mardi, plus de 70 % des Français rejettent l’idée d’accorder leur confiance au chef du gouvernement.

Dans ce contexte, Jordan Bardella tente de s’imposer comme l’alternative politique. « Nous aurons le courage de mettre en œuvre le projet de redressement qu’attendent une majorité de Français », a-t-il déclaré, laissant planer l’idée d’une recomposition du paysage politique si François Bayrou échoue à conserver la confiance du Parlement.