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« Aura » : le retour maîtrisé d’Aminux, entre émotion et modernité

10:55
« Aura » : le retour maîtrisé d’Aminux, entre émotion et modernité

Après plusieurs années de silence, Aminux renoue avec la scène et signe un retour qui se veut réfléchi, assumé et profondément personnel. L’artiste tangérois dévoile « Aura », un projet pensé comme une œuvre en mouvement, scindée en deux éditions complémentaires : Black et White, qui seront révélées progressivement afin d’accompagner le public dans un voyage sonore évolutif.

La Black Edition, disponible le 15 novembre, ouvre le récit. Cinq morceaux y composent une atmosphère directe, sensible et pulsée par une production contemporaine. On y retrouve les titres « Ziyech », « Ma Love », « Toxic », « Ghar9in » et « Alalay ». « Ziyech » a d’ailleurs circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, créant un élan d’attente et de curiosité autour du projet.

La White Edition, annoncée pour janvier, prolongera l’expérience en intégrant deux collaborations internationales majeures : Maître Gims et la voix égyptienne montante Fares Sokar. Le choix d’un déploiement en deux temps n’est pas fortuit : il permet à Aminux de rendre audible une évolution, une montée en intensité, presque une métamorphose artistique.

Enregistré dans le studio de RedOne à Tétouan, « Aura » s’appuie sur une esthétique sonore hybride, où le R’n’B, signature historique de l’artiste, rencontre les textures de la pop actuelle. Aminux s’est entouré de producteurs marocains de la nouvelle génération, parmi lesquels Soufiane AZ, Negaphone, Kgotbeat et Sooka, offrant à l’album un souffle moderne sans renier ses fondations émotionnelles.

L’univers visuel, construit entièrement en noir et blanc, prolonge ce jeu de contrastes. Deux clips accompagneront la première phase : « My Love », attendu le 15 novembre, puis « Ziyech » le 1er décembre. Les deux vidéos ont été tournées à Casablanca sous la direction du réalisateur Youssef Assouari, dont la mise en image cherche à traduire l’intimité, le mouvement et la silhouette sonore du projet.

Né à Tanger en 1991, Amine Temri, dit Aminux, s’est installé dans le paysage musical marocain grâce à des titres devenus référents (« Tfat Chem3a », « Ana Wiak », « Jehdi Tsala »). Une pause forcée pour raisons de santé en 2017 l’avait éloigné de la scène, période durant laquelle il avait reçu le soutien de SM le Roi Mohammed VI — un épisode marquant qu’il évoque aujourd’hui comme un « retour à soi ».

Avec « Aura », Aminux ne cherche pas à reprendre sa place : il affirme en créer une nouvelle. Celle d’un artiste mûri, précis, en équilibre entre pudeur et ambition.



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