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Scandale diplomatique : L’ambassadeur d’Algérie à Paris refuse de rentrer et demande l’asile en France
Un nouveau scandale vient ternir l’image déjà fragilisée de la diplomatie algérienne. Selon les révélations de Saïd Bensedira, ancien agent du régime et devenu l’un de ses détracteurs les plus virulents, l’ambassadeur d’Algérie en poste à Paris aurait catégoriquement refusé de rentrer au pays après avoir été officiellement rappelé par Alger.
L’affaire, aussi inédite qu’embarrassante, expose une fracture profonde au sein de l’élite diplomatique algérienne. Selon Bensedira, l’ambassadeur aurait justifié sa décision par un refus de retourner dans ce qu’il aurait qualifié, avec ironie, de « pays des files d’attente », préférant rester en France, qu’il perçoit désormais comme un refuge.
Déchu de son statut dès l’annonce de son rappel, l’ambassadeur aurait alors déposé une demande d’asile politique auprès des autorités françaises. Une démarche immédiatement rejetée, en raison de sa fonction passée au service du régime algérien. Il se retrouverait depuis en situation irrégulière sur le territoire français, sans protection diplomatique ni statut légal.
Fait révélateur, ses propres enfants auraient eux aussi refusé de regagner l’Algérie, choisissant de rester en France. Ce détail, bien que personnel, souligne le malaise profond qui touche même les familles des hauts représentants du régime, et témoigne d’un désaveu silencieux mais lourd de sens.
Jusqu’à présent, aucune réaction officielle n’a été émise par le ministère algérien des Affaires étrangères. Une omerta qui alimente davantage les spéculations, certains y voyant une tentative d’étouffer un épisode gênant pour les autorités, à l’heure où la diplomatie algérienne est déjà sous pression sur la scène régionale et internationale.
Pour de nombreux analystes, ce départ retentissant s’ajoute à une série de signaux préoccupants. Il révèle l’état de désillusion croissante au sein du corps diplomatique, autrefois vitrine du régime à l’international, aujourd’hui confronté à un manque de vision, de légitimité et de cohérence stratégique.
Alors que l’Algérie tente de redéfinir son rôle au sein du Maghreb et au-delà, ce scandale met en lumière un système à bout de souffle, de plus en plus déserté par ses propres représentants. Une crise de confiance interne qui, bien qu’occultée par le discours officiel, s’installe durablement au cœur du pouvoir.
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