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Réforme du Code de la Famille : Un équilibre entre modernité et respect des valeurs marocaines
L’académicien français Christophe Butin a affirmé que la réforme du Code de la Famille au Maroc représente une "modération" entre la modernité et le respect des fondements de la société marocaine.
Dans une déclaration, ce professeur de droit à l'Université de Caen Normandie a expliqué qu'après un premier réajustement majeur en 2004, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a de nouveau choisi de modifier ce texte pour l’adapter aux évolutions des vingt dernières années tout en préservant les valeurs fondamentales qui unissent la société marocaine.
Selon l'analyste politique français, cette réforme, qui incarne une "modération", illustre parfaitement les choix du Maroc visant à progresser tout en restant fidèle à ses valeurs. Elle touche plusieurs domaines, notamment la détermination de l’âge du mariage et les conséquences du divorce en matière de garde des enfants.
Butin a souligné que l’une des ambitions majeures de cette réforme est "de renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes", une question déjà au cœur de la réforme de 2004. Il a ajouté que l’on peut clairement percevoir la continuité des politiques lancées par le Roi Mohammed VI à cet égard.
Concernant l’adéquation de cette réforme avec les normes internationales, Butin a précisé que le Maroc, pleinement engagé sur la scène internationale, est signataire de plusieurs accords relatifs à la protection des droits de l’homme et a contribué à leur rédaction dans les forums internationaux. Il a également relevé que "le Maroc, tant dans son environnement culturel que géographique, avance dans le domaine de la réforme du droit de la famille".
Enfin, il a rappelé que cette réforme s’inscrit dans une démarche de dialogue ouvert et participatif, étant donné qu’elle touche à une institution fondamentale telle que la famille, qui est "la structure de base du développement de chaque individu". Ainsi, la famille reste une pierre angulaire de la société marocaine.
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